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Jean-Jacques Rousseau : radicaliste ?

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  • Thématique concours

S’il est nécessaire d’évoquer une personnalité célèbre à l’occasion de l’étude du thème des radicalités pour le concours commun de Sciences Po 2018, il est alors assez logique d’évoquer Jean Jacques ROUSSEAU et son profil « radical ».

En effet, avec le bon sauvage et son état de nature, Rousseau semble faire partie des rêveurs du passé. Pourtant, sa dénonciation des inégalités, son appel à une participation de tous au pouvoir souverain, sa critique des sociétés politiques existantes et son influence sur la Révolution française, tout cela fait de Rousseau un précieux penseur progressiste…

Ses idées sociales et politiques ont énormément influencé la Révolution française et ses essais inspirèrent les socialistes.

  1. Rappel succincts sur Jean-Jacques Rousseau

Jean-Jacques Rousseau est un écrivain, philosophe et musicien francophone, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville. Rousseau a été un précurseur du romantisme en développant le « sentiment de la nature ». Par ses idées politiques (républicaines) et sociales (il faut combattre l’inégalité sociale), Rousseau a eu une influence considérable sur les hommes politiques qui vont faire la Révolution française. Il propose également des idées nouvelles pour l’éducation des enfants. Les cendres de Rousseau ont été transférées au Panthéon de Paris en 1794.

Issu d’un milieu modeste Jean-Jacques Rousseau s’est autant formé par l’expérience que par les livres. Cela explique en partie pourquoi la Révolution française a plus retenu son nom que ceux de Voltaire ou Diderot. Son œuvre est si riche et si subversive qu’aucun parti radical ne peut la saisir et la faire sienne, mais que tous peuvent s’en prévaloir. Tous les révolutionnaires s’en sont inspirés. Enfin le style de Rousseau est lui aussi très novateur parce qu’il mêle sa personne à ses idées, avec un souci de sincérité égal, dans sa pensée et dans sa vie.

2.  Jean-Jacques Rousseau était-il radical ?

Si l’on dit parfois que la pensée rousseauiste est naturellement radical ou révolutionnaire, c’est parce qu’elle se fonde, non sur un appel à la révolte ou aux réformes, mais sur un devoir-être. Chez Rousseau, la notion de droit l’emporte sur les faits, ou plutôt il exige d’examiner « les faits par le droit », selon la formule du Discours sur l’inégalité. De là le radicalisme du Contrat social, où il écrit : « Tant qu’un peuple est contraint d’obéir et qu’il obéit, il fait bien ; sitôt qu’il peut secouer le joug et qu’il le secoue, il fait encore mieux ». De la légitimité du droit se déduit ainsi, comme malgré lui, la légitimité de la révolution.

Nul compromis possible dans cette pensée. Moins intransigeants, mais plus réalistes, les philosophes luttent pour grignoter un à un les abus, alors que Rousseau n’envisage qu’une société alternative, non pas améliorée, mais radicalement autre. En ce sens, il est accusé de « fauteur du cataclysme », d’« agitateur dangereux », selon Mably, un penseur qui caresse un « dessein séditieux », qui fait vivre les magistrats « dans la peur mortelle d’être massacrés par la populace ». Incontestablement, Rousseau parut coupable aux yeux de ses contemporains du crime politique le plus grave : exciter la sédition dans sa patrie.

Jean-Pierre Gross, dans « Jean-Jacques Rousseau », Annales historiques de la Révolution française, est particulièrement riche en réflexions sur le rôle politique joué par Rousseau dans son siècle. Dans un style imagé, qui passe allègrement du ton familier au registre lyrique, mais sans jamais esquiver les interrogations fondamentales, il met en lumière les contradictions de sa pensée et de ses prises de position, qui contribuèrent à la fois à sa renommée et à l’exaspération et de ses amis (Diderot) et de ses adversaires, au premier rang desquels Voltaire, qui finit par le traiter de fou à lier. Comment concilier, en effet, amour de l’égalité et nostalgie régressive, souci de perfectibilité et méfiance du progrès, individualisme et  paternalisme, condamnation des hiérarchies sociales et fréquentation des grands de ce monde ?

Ces contradictions, entre autres, nombreuses mais fécondes, expliquent aussi l’énorme influence que Rousseau exerça sur son époque et sur la décennie révolutionnaire, ainsi que sur la pensée politique contemporaine. Elles font mieux comprendre les difficultés inhérentes, et non résolues, de la théorie de la démocratie moderne. Père spirituel de la Terreur, « terrible auxiliaire de tous les genres de despotisme » (Benjamin Constant), inventeur de la démocratie totalitaire pour les uns, ancêtre du goulag pour les autres, l’auteur du Contrat social, qui se voulait apôtre de la liberté, se rendait-il bien compte qu’il rédigeait un « bréviaire de la tyrannie », un « manuel des séditieux » ? Exemple : la volonté générale, qui a fait couler beaucoup d’encre. « Quiconque refusera d’obéir à la volonté générale [écrit-il] y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie autre chose, sinon qu’on le forcera d’être libre ».

Mais assistons-nous, se demande Raymond Trousson, au naufrage de la démocratie, au surgissement d’une dictature jacobine ? Non certes, puisque l’être d’exception, le génie supérieur qu’est le législateur, saura rédiger des lois conformes à la volonté générale, puisque la législation fera des hommes libres et égaux : libres, parce que sans liberté, il n’est pas de dignité ; égaux, parce que sans égalité, il n’est pas de liberté. Rousseau est bien le père de la démocratie moderne.

Rousseau est devenu au fil des années une référence idéale à la radicalité. Pire, son nom sert toutes les tendances. Tous les révolutionnaires, sans exception ou presque, se réclament de sa pensée. Il y a un Rousseau monarchien ou feuillant, girondin à la mode de Mme Roland, un Rousseau jacobin à la Robespierre, un Rousseau communiste à la Babeuf. Charlotte Corday, dévote de Jean-Jacques, n’en assassine pas moins Marat, autre admirateur. Mais cela ne va pas sans distorsion, écrit Raymond Trousson. Ainsi, le rousseauisme des girondins est en partie vidé de son contenu démocratique, Brissot ou Mme Roland ne partageant guère les vues de Rousseau sur la propriété, l’égalité sociale, le commerce ou le rôle de l’État. Jean-Jacques, au moins pendant un certain temps, sert aussi la propagande des conservateurs, nourrit le discours réactionnaire qui se complaît à dénoncer le changement radical et met en valeur le « vrai » Rousseau trahi par la Révolution, défenseur de l’ordre et de la monarchie.

Donc, incontestablement, l’impact de Rousseau sur la Révolution française fut énorme, profond, incalculable. Ses propos les plus divers sont portés aux nues, son langage et sa manière de penser surtout s’introduisent dans la rhétorique révolutionnaire, font corps avec elle, on l’intègre presque inconsciemment dans le discours politique, sans même se réclamer de lui, on le cite sans le nommer, sachant que chacun le connaît déjà par cœur (c’est le cas chez Robespierre, Lakanal, Cambacérès…). Certains grands thèmes rousseauistes sont assimilés au credo républicain, tels la religion civile, la référence à l’Évangile, l’égalité morale, la formation du citoyen ; des éléments très concrets de sa pensée économique servent constamment de repères, tels l’autosuffisance alimentaire, la création de greniers publics, le mépris de l’argent, l’inégalité des fortunes, la nécessité de l’impôt progressif, l’utilité des corvées, le droit de propriété, la limitation du droit d’acquérir. De toute évidence, l’œuvre de Rousseau a servi de creuset d’où jaillirent les premières étincelles de la démocratie française.

3.  Ce que le marxisme doit à Jean-Jacques Rousseau

Engels ne s’y est pas trompé lorsqu’il voit en Rousseau le père de la dialectique marxiste. C’est au Discours sur l’inégalité que se réfère l’Anti-Dühring : Engels prend l’exemple des renversements décrits dans l’histoire de la dégénérescence des sociétés politiques. Les chefs, que les peuples se sont d’abord donnés pour défendre leur liberté, finissent par les asservir, mais le despote qui se maintient par la force peut être lui-même renversé par la force. Nous arrivons alors, écrit Engels, au moment où l’inégalité politique redevient égalité, non plus égalité naturelle mais « égalité supérieure du contrat social » (Anti-Dühring, 1877, première partie, chap. XIII), égalité supérieure parce que la participation de tous au pouvoir souverain est alors garantie par la loi.

Et s’il est vrai que Rousseau ne défend pas en général la démocratie directe ou absolue, il promeut un régime où tous participent à la vie politique, jusqu’à faire de cette participation, et non de la simple soumission à la majorité, la définition d’une démocratie réelle. La fameuse volonté générale du Contrat social se fonde sur un concept propre d’individu non individualiste, mû par un amour de soi non égoïste, qui lui permet de retrouver la communauté, et de ne pas en rester à ce que Marx appelait les robinsonnades du XVIIIe siècle.

Rousseau pense ici avec son époque contre son époque, et retourne le concept d’individu contre le libéralisme triomphant. Il en va de même lorsqu’il fait l’histoire sociale de la propriété, montrant que l’histoire de la société est aussi celle de la propriété, parce que la propriété s’enracine dans la division du travail, et conduit à l’inégalité civile. Chez Rousseau comme chez Marx « tout se rapporte dans son principe aux moyens de pourvoir à la subsistance » (J.J. Rousseau, Essai sur l’origine des langues, O.C. V Paris, Gallimard, 1995, coll. « la Pléiade », p. 400). Tout, c’est-à-dire la structure de la société et son histoire : l’accumulation de la propriété va catalyser la concentration de la richesse et du pouvoir. Le riche est « le vrai fondateur de la société civile » (Discours sur l’inégalité, O.C. III Paris, Gallimard, 1964, 2e partie, début), celui-là même qui, après s’être fait proclamer chef, deviendra despote.

La dégénérescence des sociétés politiques, dont Rousseau montre la nécessité dans le second Discours, est-elle inévitable ? Le commentaire contemporain est revenu sur l’image d’un Rousseau pessimiste, finissant par fuir un monde humain conduit à une dégénérescence nécessaire. Contre cette nécessité de la dégénérescence, Louis Althusser a souligné la prévalence de la contingence : « Toute genèse est transformation d’une contingence en nécessité : le quelque-chose qui advient comme contingent produit une nécessité nouvelle irréversible. Toute nécessité, inversement, a pour origine une contingence […]. La nécessité est ainsi frappée d’une certaine précarité » (Politique et histoire de Machiavel à Marx, Paris, Seuil, 2006, p. 308). C’est dans cette précarité que s’engouffre la possibilité d’une transformation sociale. Mais souligner la présence d’une contingence radicale, ou d’un saut « impensable » (Fredric Jameson, Rousseau et la contradiction, traduction française in Rousseau et le Marxisme), abandonne au hasard la possibilité d’une société juste.

Il nous faut encore comprendre quand et comment s’installer durablement dans une nouvelle époque, en inscrivant une autre nécessité dans l’histoire. C’est ce que permettent les rapports du politique et de l’économique chez Rousseau. Tout comme dans la théorie marxiste, où la compréhension de la société à partir de sa base économique découvre une théorie du changement social, l’institution de la société par le riche indique aussi au législateur rousseauiste comment fonder une société juste, en réorganisant les forces en présence. Pouvoir disposer autrement ces forces est essentiel au législateur, des textes célèbres le soulignent, par exemple le début du chapitre sept du livre deux du Contrat. Cela constitue un moyen par lequel les lois nouvelles pourront influer sur les mœurs, mais aussi la manière dont la liberté peut s’inscrire dans la nécessité historique.

En ce sens Rousseau pourrait souscrire à la célèbre sentence du Capital faisant de la force l’accoucheuse de toute société nouvelle (K. Marx, Das Kapital, tr. fr. de J.-P. Lefebvre, Paris, PUF, 1983, pp. 843-844). Il n’y a donc pas de fatalité dans l’histoire. Rousseau croise la nécessité historique avec la contingence d’événements capables d’infléchir cette nécessité, et montre comment la liberté humaine peut, même au terme de la dégénérescence qui paraît la détruire, ouvrir les voies de sa réalisation.

Lorsque le Marx de 1843 se veut radical (dans la Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel), peut-être pensait-il au Rousseau du second Discours qui creuse « jusqu’à la racine » (Discours sur l’inégalité, p. 160). Nous pouvons aujourd’hui prendre exemple sur cette radicalité d’une pensée critique qui montre les contradictions de son monde et en exige un autre.

4.  Rousseau a-t-il nourri tous les mouvements radicaux ?

Pendant la révolution française, son influence est telle que tous les groupes vont se réclamer de lui : les aristocrates, les contre-révolutionnaires, les Bourgeois, les Girondins, les Montagnards, les Jacobins ou les Enragés même. Tous vont à un moment ou à un autre se référer à Rousseau ou l’invoquer pour attaquer les autres. Un pamphlet édité par un certain Lenormand, sous la révolution, s’appelait même Jean-Jacques Rousseau aristocrate.

Il est subversif parce que son œuvre est si forte qu’aucun parti ne peut la saisir et la faire sienne. Rousseau ne propose pas une doctrine reposante que l’on peut ranger sur un rayonnage ou dans un livre une fois la lecture terminée. Outre la révolution française, il a également nourri les révolutions du monde entier : en Russie, en Pologne au XVIIIe siècle. En Amérique latine, il a influencé Simon Bolivar, le libérateur du continent sud-américain.

Mais également en Asie, au Japon à la fin du XIXe on découvre son importance. Il va toucher le mouvement socialiste et anarchiste japonais et cela va se répandre dans tous les pays proches parce que le Japon en est alors la puissance dominante. C’est Nakae Chômin qui l’a traduit et donné à comprendre. Sa traduction n’est pas simplement académique ; Rousseau est adapté, récupéré, détourné, trahi pour les besoins de causes, d’enjeux d’une époque, d’un pays. C’est en cela qu’il est vivant et toujours agissant. L’œuvre de Rousseau permet cet accaparement, et cela aussi c’est subversif.

5.  Rousseau et l’extrême droite

Parfois, l’extrême droite en fait un de ses auteurs de référence. Rousseau est complexe : il a une authentique aura dans de nombreux milieux, même à l’extrême droite. Marcel Déat, un ancien socialiste, va écrire en 1942, pendant la guerre, un texte intitulé Jean-Jacques Rousseau totalitaire qui fait l’apologie d’un Rousseau socialiste et national et qui, écrit-il « s’inscrit parmi les précurseurs et les ancêtres de la révolution nationale, même si par ailleurs on le déteste ». À l’inverse d’un Maurras, issu d’une droite plus classique, qui rejette Rousseau en tant que précurseur de la Révolution française.

La naissance de la critique moderne de Rousseau, est née après la guerre entre 1955 et 1960 avec les œuvres de Jean Guéhenno, Henri Guillemin, et évidemment Jean Starobinski ou Jean Fabre encore. Tous ces auteurs vont faire naître un Rousseau beaucoup plus académique. Avant il était un auteur pour tout le monde et il va devenir un auteur pour universitaires. Rousseau n’est pourtant pas entièrement dans le seul monde de la pensée : des partisans de l’OAS le désignent alors, par exemple, comme le responsable de la perte de l’Algérie et des colonies.

Des membres de l’OAS, refugiés dans le Portugal de Salazar, diffusent leur propagande sur une radio dans une émission appelée « La voix de l’Occident ». Ils publient des textes qui mettent en cause Rousseau comme étant celui qui a ouvert les portes de l’Occident aux barbares d’Afrique du Nord et d’Afrique noire. Dans le même temps les socialistes et les communistes, très puissants à l’université, écrivent plusieurs livres sur lui. Guy Besse, Jean-Louis Lecercle, Roger Barny sont parmi les plus connus. Ils écrivent à la fois des études fort sérieuses et encore valables aujourd’hui, et des textes plus partisans dans les publications du parti.

6.  Rousseau et les autres mouvements radicaux de gauche

Un Rousseau subversif apparait en 1968 avec de nombreux articles et ouvrages qui se réclament de lui. Un livre 1968, un bilan d’un auteur allemand, Wolfgang Kraushaar, paru en 2008, consacre un chapitre entier à Rousseau présenté comme une figure essentielle de l’époque. Il est présent dans l’aventure des hippies, dans la contestation sociale, les crèches pour enfants, dans le mouvement alternatif, écologiste, etc. Allen Ginsberg, Gary Snyder, Stephen Gaskin m’ont écrit combien il les avait influencés.

À la fin des années 1970, le mouvement punk et les Sex Pistols émergent et une revue parisienne, Façade, publie un article titré : « Je préfère le nucléaire au Rousseauisme », signé Yves Adrien qui conteste le Rousseau écologiste. Rousseau est toujours présent, il apparait dans des romans de SF comme Les Erreurs de Joenes de Robert Sheckley ou Un pont de cendres de Roger Zelazny, dans des mondes futurs et comme une figure de la contestation écologiste. En 1978, Marcel Schneider publie un Jean-Jacques Rousseau et l’espoir écologiste qui explore un thème qui aura de plus en plus de succès.

Les nouveaux philosophes, Bernard-Henri Lévy en tête lui reprochent d’être le père des totalitarismes modernes. Un article « Rousseau et les anti Lumières » en fait une figure de la résistance aux pensées erronées des philosophes du XVIIIe siècle. « Rousseau conservateur révolutionnaire ? », est le titre d’un autre article qui montre que Rousseau présente des aspects contradictoires intéressants.

 

 

Source : Jean-Pierre Gross, Raymond Trousson, Luc Vincenti, Tanguy L’Aminot

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9 octobre 2017 Madissertation

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