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BOKO HARAM : exemple d’une radicalisation religieuse…

  • Focus Guerres et conflits
  • Thématique concours

Parmi les exemples de radicalisations religieuses, la plupart des candidats vont mentionner celui de DAESH ou « Etat Islamique ». Afin d’opter pour une forme d’originalité, je vous expose ce type de radicalisation sous l’angle du groupe islamiste « BOKO HARAM » en Afrique. Cette originalité devrait pouvoir vous démarquer favorablement si votre sujet se prête à utiliser cet exemple de radicalités religieuses… Une vidéo plus spécifiquement dédiée à vous expliquer ce qu’est BOKO HARAM se situe en fin d’article.

Maître de la brousse, assiégeant et terrifiant les villes, Boko Haram s’implante inexorablement et par-dessus les frontières nationales dans toute l’aire d’extension du royaume du Bornou, carrefour géographique entre le Tchad, le Nigéria, le Niger et le Cameroun. La prise des monts Mandara sur la frontière du Cameroun en 2014 offre à la « secte » un sanctuaire de repli. Les populations montagnardes voient dans Boko Haram le retour des razzias précoloniales et la reprise d’anciennes rivalités. L’embrigadement au service de Boko Haram passe par une islamisation à outrance. Toutes les communautés sont sommées de choisir pour ou contre ce nouvel ordre islamique plongeant nombre de régions dans un climat de guerre civile.

Il s’agit d’un moment de l’évolution extrêmement rapide du soulèvement islamiste Boko Haram : quand il affirme ses stratégies, son mode de recrutement et quand, en prenant une envergure régionale, il gagne en cohérence.

L’État de Zamfara a été le premier au Nigeria à décréter la charia en octobre 1999. D’autres États, comme le Borno en 2001, lui ont emboîté le pas. Après quinze ans de dictature militaire, le président Olusegun Obasanjo, élu en mai 1999, obtint auprès des gouverneurs, au nom de la sauvegarde de la paix civile, la suspension de la loi islamique. C’est contre cette inapplication de la loi, mais aussi de tout un lot de revendications comme la restitution des terrains cédés aux missions chrétiennes, pour tout leur bâti confessionnel : chapelles, écoles, dispensaires… que les affidés de Boko Haram, alors dirigé par Mohammed Yusuf, vont donner de la voix et se faire connaître. Multipliant coups de mains et attentats contre le gouvernement fédéral et les pouvoirs locaux, Boko Haram éprouva le besoin de disposer d’une solide base arrière : les rochers des monts Mandara.

  1. La destruction des autorités religieuses et des chefs traditionnels.

Pour Boko Haram, il faut faire table rase du passé, chefs traditionnels et autorités religieuses confondus doivent céder la place. Les chefs à la fois représentants de l’État et, avec leurs alkali, juges de première instance, sont aussi les commandeurs de leur communauté et dirigent la prière du vendredi.

Boko Haram cherchent à déstabiliser les chefs d’une région. Ils viennent de nuit auprès de leurs justiciables défaire les jugements qui les ont concernés au prétexte qu’ils ne sont pas valables, car ces chefs ne suivent pas la véritable voie de l’islam et, pour certains, circonstances aggravantes, sont issus de la scolarisation.

Les villageois, en plein désarroi, viennent alors demander la conduite à tenir auprès de leur chef. Dénoncer les agissements de Boko Haram, comme l’exige l’administration centrale, les met en danger, car ils savent que ni le BIR (Brigade d’intervention rapide) au Cameroun ni la JTF (Joint Task Force) au Nigeria ne sont en capacité de les protéger efficacement. La peur s’installe.

Tel chef fait surveiller les entrées de la mosquée le vendredi et place dix rangs de ses gens derrière lui, avertis des agissements de Boko Haram. Tel autre change d’habitation chaque nuit et d’itinéraire chaque jour. Début 2015, tous les chefs de quelque importance se sont réfugiés avec leurs familles dans des lieux désertés.

Boko Haram demande aux chefs musulmans qu’ils leur fassent allégeance, la véracité de leur engagement devra être démontrée en livrant des renseignements ou en cachant des armes et des militants. Quant aux chefs païens, pour garder leur commandement, ils doivent immédiatement s’islamiser. Boko Haram s’engage aussi dans un mouvement de profanation intégrale de certaines sociétés ou tribus.

Lorsque Boko Haram fait son apparition dans les Mandara à Vizik et à Sukur à la fin du mois d’août 2014, moins d’un mois après, la population sidérée est tombée sous leur férule. Certains chef au Nigeria ont dû se plier à leurs exigences, s’islamiser et servir d’appât pour réunir des communautés qui tentent de s’organiser contre les rezzous de Boko Haram : pillages de greniers, rapts de filles et de troupeaux.

Les ressortissants des villages resistants sont désignés comme les « chacals ». Le dimanche est un jour privilégié par Boko Haram pour se livrer à des attaques sur les communautés chrétiennes, alors regroupées et plus vulnérables.

Le triangle Tourou-Mabas-Mokolo se révèle la région la plus insécure. Alors qu’une partie de la population « fraternise » avec les envoyés de Boko Haram, l’autre partie, la grande majorité, vit dans la psychose de leurs interventions. Le BIR a bouclé le secteur, mais Boko Haram, disséminant des mines antipersonnel artisanales, contraindrait ses patrouilles à se faire précéder de bovins.

2.   Contre l’État et son « école de l’impureté »

La lutte contre l’État fédéral passe évidemment par une guérilla contre tout ce qui est hommes en tenue, militaires et gendarmes mais, idéologiquement, c’est l’enseignement, l’école, qui est visé. Les mouvements précurseurs de Boko Haram, comme les Maitatsine ou ceux, plus récents (2003), près de la frontière du Niger, prônaient déjà un éloignement de l’école et une pureté indexée sur l’illettrisme occidental.

Boko Haram, en la nommant, engage avec l’école une lutte frontale dont il se glorifie, faisant de cette mobilisation anti-école une ressource primordiale de légitimation. Boko Haram est aussi l’héritier d’un refus de l’école beaucoup plus ancien, apparu dès son introduction par les administrations coloniales.

Boko Haram accuse les anciens dirigeants musulmans de s’être complus dans le confort de l’encadrement colonial. Les appareils dynastiques n’avaient plus à craindre pour leur pouvoir des fauteurs de troubles, les habituels frères et affins concurrents. Quant aux religieux, leurs prêches lénifiants auraient endormi le peuple des croyants : la perte du pouvoir politique par l’islam était le choix de Dieu, le pouvoir octroyé aux Occidentaux sur terre.

Boko Haram reprend ce discours à l’envie pour l’opposer au règne de Dieu sur terre par le « califat ». La teneur simpliste de leurs prêches n’enfièvre pas moins les foules des mosquées.

Rallier Boko Haram, c’est partir à l’aventure : aussi, les candidats le font, la plupart du temps à deux, plus rarement à trois, toujours en cachette de leurs parents, tout comme au temps où ils descendaient faire les « sauveteurs » (vendeurs à la sauvette) dans les années 1980-1990 dans les villes du sud.

Mais on assiste parfois à de véritables levées en masse, par centaines, comme en juin-juillet 2014 dans les villages mandara, « 500 jeunes du Mayo-Sava se sont volatilisés ». Pour eux, c’est sortir de leur statut de pauvres, c’est une revanche.

Parmi les combattants Boko Haram, on compterait de nombreux jeunes. Ces éternels cadets sociaux ont une revanche à prendre sur leur propre famille, leur village, l’école. La tête enturbannée, la kalasch en travers de la poitrine, sur leurs motos à deux roues, ils se font craindre des grands commerçants et de tout ce que la scolarisation a produit de nantis.

Boko Haram est une secte, martèlent les médias, avec ses côtés entraide de ses membres. Des aides passent par des redistributions alimentaires, des prêts d’argent. Il existerait chez certains groupes une sorte de lévirat avec les veuves des « martyrs ». Le rapt de filles permet l’acquisition d’épouses sans le versement de compensations matrimoniales. Boko Haram se livre depuis 2009 à des enlèvements de filles, chrétiennes en particulier, promises à l’islamisation, c’est en soi faire œuvre pieuse. Ces rapts n’ont choqué les médias que lorsqu’ils ont été massifs, comme celui d’une école de Chibok, en avril 2014.

Pour Boko Haram, la parenthèse coloniale et son appendice national sont balayés, on veut reprendre les fils d’une autre histoire. Les mises en scène le relèvent parfois jusqu’au détail, on voit des chefs avec le bâton de Salvadora persica – la brosse à dent traditionnelle – au coin de la bouche, exit les artifices hygiénistes des Occidentaux… Boko Haram revendique un retour aux sources de l’islam, forcément fantasmées.

3.   Une islamisation à outrance

Boko Haram manifeste une volonté d’imposer une islamisation totale. Les îlots du dar al kufr (« domaine de l’impiété ») composés de païens, de chrétiens et de mauvais musulmans doivent être éradiqués.

L’accélération d’un processus qui n’a jamais cessé. Les médias occidentaux, issus de sociétés où la religion s’est travestie en spiritualités interchangeables et sans dogme, peinent à comprendre le phénomène Boko Haram. Ils veulent bien retenir de Boko Haram les pillages, les trafics en tous genres, les collusions avec de grands commerçants et des politiques, mais ils butent sur le fait religieux et l’image de l’islam qu’ils se sont fabriqués. C’est connu, l’islam du bassin tchadien serait un islam modéré. Aussi, l’irruption de ce mouvement fondamentaliste n’a pu que surprendre. Pourtant, elle était prévisible et ses racines plongent dans un passé à la fois proche et ancien.

Pendant la période coloniale, de nombreuses régions restent des pôles païens. Avec retard, du moins du côté camerounais, les missions – freinées par l’administration coloniale – s’installent dans les années 1950.

Au Cameroun, après l’indépendance, le gouvernement d’Ahmadou Ahidjo surveillait étroitement les mouvements religieux sectaires. Ceux taxés de fondamentalistes étaient combattus. Leurs mosquées étaient rasées au bulldozer et leurs prédicateurs poussés à l’exil au Nigeria, au Borno qui, déjà, comptait des mosquées affichant un islam radical.

En revanche, dans les années 1970, Ahidjo encouragea et orchestra une islamisation politique du septentrion. Les sous-préfets musulmans avaient le mandat de contraindre à se convertir les chefs païens accompagnés d’une poignée de notables, le « tout-venant » devant suivre. Cette islamisation connut un pic en 1974. Ahidjo voulait un nord musulman faisant bloc derrière son président.

Avec l’arrivée en 1982 de Paul Biya, président chrétien, la surveillance des prêches dans les mosquées se relâche. On assiste même à un désintérêt des mouvements religieux. Les peuls, comme les kanuri, conscients de leur faible connaissance de la langue arabe, envoient leurs fils étudier à Médine et à Riad. Ils en reviennent avec une meilleure prononciation de l’arabe et, dans leurs bagages, le salafisme. Peu à peu, au cours de la décennie 1990, ils succéderont à leurs aînés, à la tête des grandes mosquées,

Très peu de constructions de mosquées et de structures islamiques ont été financées par les communautés locales. Tous les fonds viennent d’Arabie Saoudite, des États du Golfe, de Lybie, et les détournements semblent avoir été partout la règle de la part des bénéficiaires. Toutefois, ces stratégies relationnelles visant à capter des fonds ont constitué les courroies de transmission de nouvelles idéologies. La disposition et la décoration des mosquées permettent souvent d’identifier le donateur extérieur et ses affinités religieuses.

Cette radicalisation est donc le fruit de plusieurs décennies de financements extérieurs, associés à des campagnes missionnaires, la da’wa, conduite entre autres par des Pakistanais. Dans ces sociétés dépassées par leur propre démographie, se montrant incapables d’encadrer les jeunes générations, tant au niveau familial que villageois et citadin, sa rapidité de propagation a été fulgurante. Tout était en place pour qu’émerge un grand mouvement religieux revivaliste. Mais Boko Haram au Nigeria apporte un embrigadement au service d’un impérieux devoir prosélyte et d’une violence guerrière inégalée.

4.   Un réquisitoire contre Boko Haram par ses concurrents religieux.

L’implosion religieuse que connaissent certaines régions vient du foisonnement des mouvements sectaires en compétition. Depuis longtemps, l’islam confrérique n’est plus audible. Boko Haram affronte d’autres mouvements fondamentalistes comme, par exemple, ceux représentés par les « élites bourgeoises » commerçantes.

Pour les contempteurs de Boko Haram, le mouvement de Mohammed Yusuf partageait l’idéologie des Kharijites (ou Khawarij) qui cherchèrent à échapper aux premiers affrontements fondateurs de l’islam entre sunnites et chiites. Boko Haram, par ses menées guerrières et ses razzias, est accusé d’ériger le djihad en 6e pilier de l’islam, comme jadis les Kharijites. Les prêches de « leurs » mallum, sont auscultés et on enregistre les sourates les plus souvent mises en avant. On dénonce les prières surérogatoires aux cinq quotidiennes, celles des combattants de Boko Haram prononcées avant de partir au combat, pour être en règle avec Dieu et accéder au ciel.

La polémique la plus batailleuse et sans doute la plus confuse, concerne l’usage fait par Boko Haram des protections dites de « blindages » et des amulettes qui y sont associées, alors que publiquement ils les dénoncent. Les militants de Boko Haram exécutent des « marabouts » accusés d’occultisme après leur avoir acheté ou extorqué leurs formules d’invocations les plus performantes : combinaisons de sourates « qui travaillent le plus » (les plus efficaces) associées à différents noms de Dieu. Cela entraînerait une surenchère de protections occultes de plus en plus coûteuses avec des concurrents.

Les rivalités concernant les protections occultes, qui peuvent sembler d’un autre temps, restent la préoccupation majeure des combattants, ceux de Boko Haram et ceux des milices d’autodéfense des villes et d’une partie de l’armée. Il y a là une volonté de chercher sans fin à fusionner des protections occultes du passé avec les armes les plus performantes. Les succès de Boko Haram seraient donc mis au crédit de leur savoir-faire dans l’acquisition de pouvoirs supérieurs.

Depuis Ousman Dan Fodio, dénonçant en 1804 l’islam sale des principautés hausa, on retrouve le même catalogue rhétorique perpétuellement recyclé. La recherche de bases juridiques canoniques pour légitimer une action guerrière à l’encontre d’un autre pouvoir musulman.

5.   Les communautés musulmanes ayant fait allégeance à Boko Haram sont les seules légitimes.

Les différentes communautés de certaines régions ont depuis les années 1930 suivi les injonctions administratives coloniales, puis nationales, pour venir s’établir sur leurs piémonts respectifs, sortes de no man’s land, avec les principautés musulmanes de la plaine. Chacun de ces groupes, descendus en plaine, a embrassé dans des proportions variables les religions abrahamique, protestante, catholique et musulmane. L’arrivée de Boko Haram les a grandement perturbées. Boko Haram décerne aux islamisés la légitimité dans le commandement des villages occupés et enjoint les chefs païens à se faire circoncire s’ils veulent maintenir le pouvoir dans leur famille.

Dans les zones de fortes densités de peuplement (70 à 120 hab/km2), les problèmes fonciers se sont exacerbés au cours des deux dernières décennies. Les baux sont devenus annuels, et rarement à deux ans. Chaque année, avant les pluies, se déroule ce qu’on appelle le « marché de la terre », qui entraîne des surenchères dans les locations de parcelles avec son cortège de conflits plus ou moins théâtralisés ou violents.

Dans les années 1990, du côté camerounais se sont succédé des « observatoires du foncier ». Leurs recommandations sont restées lettres mortes. L’irruption de Boko Haram sur le versant occidental des monts Mandara et l’imposition du droit foncier musulman au détriment des droits locaux changent la donne. Boko Haram risque de trancher le nœud gordien du développement et signer la fin de l’« enchâssement des droits » (coexistence de plusieurs droits fonciers) cher aux développeurs. La contrepartie dans les secteurs païens et chrétiens majoritaires porte en germe la guerre au sein de chaque communauté : Boko Haram redistribuerait la terre comme prime à l’islamisation prenant prioritairement celle des réfugiés au Cameroun.

Au premier abord, ce conflit est semblable à une guerre de religion. En témoigne un exemple pris chez les Gude de Mubi : « Avec les bombardements de toutes les églises de Mubi, nous avons peur de l’éclatement d’une guerre de religion dans la région, compte tenu du fait que beaucoup de musulmans rentrent sans inquiétudes chez eux […]. C’est un piège que les Boko Haram leur tendent pour les enrôler ou les dresser contre leurs frères chrétiens laissés pour compte ». Mais Boko Haram a suscité bien d’autres affrontements alimentés par de vieilles rancunes de voisinage, jusqu’à réveiller des haines identitaires séculaires.

Un certain nombre de « groupes ethnolinguistiques » se répartissent de part et d’autre de la frontière, du nord au sud des monts Mandara : Mafa, Xide, Wula, Kapsiki (Higue au Nigeria), Bana, Jimi, Gude, Njegn… Côté Cameroun, les communautés accueillent chacune leur parentèle du Nigeria qui fuient meurtres, pillages, et refusent d’abjurer. Elles n’arrivent plus à faire face.

Les populations qui fuient, chrétiennes et musulmanes, font spontanément choix des écoles, non pas au motif d’un anti symbole de Boko Haram, car ce sont les seuls bâtiments vastes avec des cours ombragées. Les réseaux des organisations diocésaines, comme le gouvernement camerounais et le HCR, essaient d’encadrer cet exode depuis la frontière.

6.   Conclusion : la marche à la guerre civile ?

Le nouvel ordre islamique Boko Haram exporte avec lui une multitude de conflits au sein de populations non homogènes religieusement mais aussi, et surtout, dans les communautés musulmanes où Boko Haram sait avoir des partisans. Elles doivent se déclarer pour ou contre cette forme de salafisme et choisir ou non de courir l’aventure de l’État islamique. Le conflit se trouve alors au sein des familles, des villages, des administrations, de l’armée. Tous les paramètres d’une guerre civile inexpiable seraient en place.

Tant que Boko Haram se sentira menacé et n’aura pas assis son pouvoir sur les grandes villes du nord du Nigeria, ce qui est loin d’être acquis, il éprouvera le besoin de conserver son sanctuaire frontalier des monts Mandara.

Il y a fort à parier que la mosaïque des communautés montagnardes qui, dans le passé, a révélé son incapacité à faire cause commune contre les royaumes musulmans des plaines demeure très vulnérable devant une implacable « bokoharamisation ».

Source : Afrique contemporaine

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BOKO HARAM Islamisation Monts Mandara Moto chinoise radicalisation religieuse
6 novembre 2017 Madissertation

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