Préparation aux épreuves de dissertation – Note de synthèse – Fiches histoire – Fiches culture générale – Thèmes IEP – Concours de la fonction publique
Un désordre profond marque le système international. Cinq ans après le déclenchement du « printemps arabe», le bilan n’est pas bon. Seule, la Tunisie paraît s’en sortir. Pour le reste, c’est l’immobilisme, le retour à l’autoritarisme, ou la guerre et le contrôle de territoires entiers par l'organisation Etat islamique. Voici un regard sur l’année écoulée sous le prisme des relations internationales.
2015 sera une année qui laisse un goût très amer en raison des 2 attentats. Mais il faut être aussi conscient que d’autres pays ont connu ces tragédies.
La réaction à ces attentats a été et reste étonnante de la part de notre exécutif car le discours guerrier et sécuritaire qui en a découlé n’a pas été très commenté par des experts militaires. Celui d’envoi de troupes au sol en Syrie ou en Irak non plus.
Sur le plan sécuritaire, il y a une tension islamophobe qui ajoute à la complexité et ceci n’est pas ré solvable que par des amendements à la constitution puisque la misère sociale reste un terreau profond pour les dérives djihadistes.
Pour les historiens, ce sera surtout l’année du redémarrage de la diplomatie :
car depuis 1989 on ne négociait plus,
car des pays étaient exclus de ces négociations (Russie mais aussi petits pays acteurs clés).On avance donc sur un terrain commun entre les 2 grands (Russie et EU) et sur des possibilités de négociations. Cela démontre que le multilatéralisme peut encore agir et non uniquement sous forme de conflits ou de guerres. Obama étant un homme politique issu de la diversité, il se pourrait y avoir un lien de cause à effet.
Que s’est-il passé sur le retour de la diplomatie ?
On peut citer par exemple la réussite des négociations sur le nucléaire iranien, mais aussi, pour la 1ère fois, on assiste à un regard diplomatique de la crise syrienne.
Le volontarisme d’OBAMA tout d’abord : des nouvelles formes de conflictualité apparaissent et l’on ne résonne plus en termes de compétions de puissance. Nous sommes devant des formes de compétitions de faiblesse c’est-à-dire qu’il y a un effet de décompositions politiques, sociales et institutionnelles. Exemple des cas Irakiens et Syriens où l’on assiste à 2 états qui s’effondrent pour des raisons respectivement différentes mais des contrats sociaux défaits, 2 constructions nationales détruites. Croire que l’on peut résoudre ces crises en s’appropriant la guerre pour les régler est absurde (voir la notion de compréhensive approach à ce titre). La retenue d’intervention d’OBAMA était donc judicieuse et montre que l’on a saisi cette transformation dans les conflits.
Les guerres ne sont plus territorialisées sur des champs de batailles. Au Proche Orient, la Syrie se prolonge sous nos pieds (les djihadistes sont des français qui s’identifient à ce conflit), et cela doit impliquer d’essayer de comprendre ce qui se passe mal dans notre société.
Quelles sont les finalités de DAESH ? De se mesurer à lui sur le territoire qu’il revendique et de créer des tensions communautaires en France. Il ne faut donc pas s’approprier un conflitqui a pour cause la décomposition des états irakien et syrien car il ne nous appartient pas. Il ne faut pas jouer de la stigmatisation des musulmans en France non plus car sinon DAESH aura finalement gagné.
Obama a levé également le pied sur le conflit israélo palestinien (sous l’impulsion de John Kerry, secrétaire d'État des États-Unis depuis le 1ᵉʳ février 2013 au sein de l'administration de Barack Obama, et ce, pour son deuxième mandat à la présidence des États-Unis).Netanyahou est désormais isolé notamment à l’ONU, il continue pourtant sa politique bénéficiant d’aucunes remarques de l’ONU, seule l’UE a fait remarquer son désaccord.
Cette escalade de la violence (attaques aux couteaux-répressions brutales) a prouvé la fin de toutes négociations possibles. Benyamin Netanyahou, premier ministre d'Israël, continue les provocations et la volonté d’entretenir une tension générale. Il a tenté d’empêcher l’accord sur le nucléaire iranien. Cela a échoué et a même provoqué l’effet inverse : une meilleure reconnaissance de l’Iran sur le plan régional et mondial. Son désaccord avec OBAMA est prononcé et pour la première fois ce désaccord n’a jamais été reconnu aussi fort.
Peut-on dire que la Russie et les EU sont redevenus 2 grandes puissances : oui et non car la Russie retrouve un statut qu’elle avait perdue depuis 1989. Mais il n’y a plus 2 camps qui se font face, 2 idéologies qui se font face ou 2 politiques et structures sociales qui s’opposent… Le jeu des relations internationales est donc beaucoup plus fluide, il n’y a plus de diarchie ou de bipolarité. La puissance n’a plus le même rôle face à la conflictualité nouvelle. Avant elle permettait d’éteindre tout… maintenant, non.
Poutine s’est affiché cette année sur des plans où les occidentaux n’ont pas été bons, comme en Ukraine par exemple. Ceci ne provoquera pas une co-gouvernance du monde mais davantage de négociations politiques. Nous ne sommes plus dans le cas des années Brejnev-Nixon ni à l’ère de Yalta…Il sera d’ailleurs très difficile pour le successeur d’Obama de tenir ce rôle de « coprince » du monde notamment au Proche et Moyen Orient…
En ce qui concerne la Chine, elle ne compte plus sur Moscou. L’organisation de coopération de Shangaï qui va de Moscou à Pékin en passant par les républiques d’Asie Centrale ou l’Inde n’est pas aussi classique que l’OTAN mais reste décomplexée. La chine est le pays qui a compris les enjeux de la mondialisation en tirant de bonnes cartes du jeu. Elle ne s’embarrasse pas avec ces nouveaux conflits.
Enfin, la montée des pays émergents est le grand phénomène qui remet en cause la domination du monde sans partage des EU et de l’occident comme auparavant. Ce processus est lent car les outils internationaux de gouvernance sont peu existants dans ces pays. Ces pays n’auront surement pas la même vision qu’on put avoir les pays occidentaux ou la Russie en d’autres temps. On ne peut donc se baser sur le passé pour prévoir ces changements. La chine ou La Russie protègent leurs intérêts comme par exemple en Iran, en Syrie ou dans le Caucase…
Pourtant on ne peut s’affranchir de ces pays (exemple la croissance chinoise et ses impacts sur notre économie). Pour les autres pays émergents, la notion d’économie est floue, par exemple le Brésil subie une crise économique qui le déstabilise sur le plan intérieur. Sur le plan politique, ces états recherchent une force de leurs statuts pour les pousser sur une scène internationale. Il y a donc une réorganisation de l’émergence mondiale mais avec beaucoup d’incertitudes sur l’avenir de ces pays en particulier sur le plan intérieur. Ces remarques couvrent aussi les pays d’Amérique Latine.
Au niveau social et notamment celui des inégalités, elles existent, se poursuivent et s’observent selon 2 types d’inégalités, à l’intérieur des pays du Nord et entre les pays du Nord et du Sud. A savoir que 1% des terriens possèdent 50 % des richesses du monde. En France les 500 premières fortunes ont augmenté de 25% leurs richesses ces quelques dernières années.
Sont en cause principalement une décolonisation ratée et une gestion de la mondialisation peu efficace depuis la chute du communisme. On dit que l’Union soviétique aurait sauvé le capitaliste par 2 fois : à la fin de la 2ème GM et une seconde fois en créant la concurrence car cela provoque moins de charge sur les travailleurs.
Au final, les promoteurs de la mondialisation se sont effondrés et cela menace la cohésion du monde car si lespauvres sont de moins en moins pauvres, il reste 850 M d’individus mourant de faim et 1.5 Milliards qui demeurent en état de forte pauvreté. Leurs localisations sont plutôt dans les régions du SAHEL, de l’Asie (Yémen, Afghanistan) et montrent les peuples concernés sont finalement ceux frappés par les guerres, les conflits. Donc en termes de nouvelles conflictualités, la guerre n’est plus une affaire de riches mais une affaire de pauvres qui nous rongent car on ne peut pas combattre la pauvreté par les armes…
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