Préparation aux épreuves de dissertation – Note de synthèse – Fiches histoire – Fiches culture générale – Thèmes IEP – Concours de la fonction publique
Pour compléter les différents articles dédiés aux transitions, voyons maintenant deux exemples de construction avec l’élève Arnaud et l’élève Béatrice.
Exemple A (élève Arnaud) : transition pour une dissertation sur « la société » composée de deux parties.
L’élève Arnaud a prévu 2 parties dans son plan :
Une partie sur les traits dynamiques et amusants de notre société.
Une partie dédiée à la critique de la société.
Pour sa transition, il va suivre 3 étapes :
1/ il rappelle ce qu’il a vu en I/
2/ il fait le lien entre I/ et II/ c’est-à-dire qu’il montre que l’aspect dynamique et amusant de notre société ne sert pas à rien : c’est là pour un but bien précis, critiquer la société !
3/ il annonce qu’il va maintenant passer à la critique de la société dans son devoir.
Après avoir sauté 1 ou 2 lignes, l’élève Arnaud écrit donc la transition suivante :
« La société, par ces traits spécifiques a bien montré qu’elle reste dynamique et amusante. Cet aspect plaisant sert en vérité non seulement à distraire le citoyen mais aussi à l’inviter à réfléchir sur cette société. Étudions donc désormais la critique sociale que notre environnement nous procure. »
Exemple B (élève Béatrice) : transitions pour une dissertation sur « la mode en France » composée de trois parties
Je vous avoue que ce sujet sur la mode n’est pas des plus simples pour moi, mais cela vous montrera que l’on peut faire face malgré le peu de connaissances…
L’élève Béatrice a établi le plan de dissertation suivant :
Une partie qui critique la mode chez les français.
Un regard amusé sur l’importance de la mode chez les français et ses conséquences à l’échelle de la société entière.
Une vision de la mode du XVIIIe siècle, typique de la philosophie des Lumières.
Pour sa transition entre le I/ et le II/, l’élève Béatrice va suivre 3 étapes :
1/ elle rappelle ce qu’il a vu en I/
2/ elle fait le lien entre I/ et II/ c’est-à-dire qu’elle va expliquer que la critique la mode reste subjective et que tout ceci n’est qu’un prétexte dont le but du jeu est en fait de critiquer la société française.
3/ elle annonce qu’elle va maintenant passer au regard amusé que peut porter cette mode sur les français et ses conséquences à l’échelle de la société entière.
Après avoir sauté 1 ou 2 lignes, l’élève Béatrice écrit donc la transition suivante :
« Nous venons d’étudier en quoi la critique de la mode chez les français peut rester fortement un phénomène subjectif. Nous avons également montré que ce sujet peut dériver en excès. En vérité, cette dérive ne sert que de prétexte à une dénonciation humoristique de l’inconstance sociétale des français. Voyons donc désormais comment cette dérive met en place une critique sociale. »
L’élève Béatrice va ensuite développer toute sa deuxième partie (= son II/ du plan).
Pour sa transition entre le II/ et le III/, l’élève Béatrice va ensuite de nouveau suivre 3 étapes :
1/ elle rappelle ce qu’il a vu en II/
2/ elle fait le lien entre II/ et III/ c’est-à-dire qu’elle va dire que les critiques sur la société entière, vont permettre de s’interroger sur le système sociétal actuel en place en le comparant avec la société et la mode qui a vu ses origines au siècle des Lumières !
3/ elle annonce enfin qu’elle va maintenant montrer que cette mode est en faites toujours bien typique de l’époque des Lumières.
Après avoir sauté 1 ou 2 lignes après sa 2ème partie, l’élève Béatrice écrit donc la transition suivante :
« Ainsi, cette critique sociale sert à délivrer avec ironie un enseignement moral qui condamne l’inconstance des Français et leurs dérives. Comme nous l’avons montré, les excès de la mode ont de multiples conséquences sur la société entière. Pourtant, plus qu’une leçon morale, c’est bien une leçon philosophique et politique que le siècle des Lumières met en exergue et qui demeure typique de notre siècle. »
Vous savez désormais comment faire des transitions complètes et cohérentes…