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Les 9 points clés d’une dissertation de géopolitique ou de QC réussie…
L’épreuve de géopolitique ou de Question Contemporaine pour les différents concours d’entrée aux grandes écoles comme Sciences Po, HEC, ECS, ESSEC, ESCP ou St CYR effraie les candidats par la densité du programme. Pourtant, si les connaissances sont indispensables, la méthode, « la fameuse méthode » est encore plus importante. Elle ne peut d’ailleurs s’acquérir seul et une préparation face à cette épreuve avec des gens d’expérience est indispensable. Bien qu’il soit prévu de vous livrer prochainement une méthode tirée de mes expériences personnelles et de ceux de professeurs diplômés, voici un résumé de cette méthodologie par un simple article rappelant les 9 principaux points.
1. Ne pas ressortir un plan d’un autre sujet que vous estimez être proche
Les concepteurs de sujet et plus particulièrement les correcteurs veulent savoir si vous avez une tête bien faite et non une tête bien pleine. Ce n’est pas un exercice de récitation. C’est le principal piège dans lequel tombe les candidats. Les étapes de votre vie scolaire jusque dans l’enseignement secondaire vous ont appris pendant des années à réciter et bien maintenant c’est terminé, vous devez apprendre à réfléchir. C’est un cap à passer et il demeure très certainement le plus difficile.
Il s’agit de la colonne vertébrale de votre devoir. Déjà de nombreux articles ont été rédigés avec des astuces pour vous en sortir dans quasiment tous les types de sujet…c’est par ICI.
2. Eviter les impasses d’une partie du programme
Il semble étonnant de préparer des concours aussi sélectifs et pour lesquels vous vous préparez pendant un voire deux ans, et de vous mettre dans la plus mauvaise des conditions : faire des « impasses ». Les connaissances acquises au lycée participent à alimenter les connaissances dont vous avez besoin mais elles demeureront insuffisantes de toutes façons… Vous devez donc approfondir vos cours, fiches et connaissances avec des ouvrages appropriés, des fiches et articles que je vous propose d’ailleurs régulièrement sur ce BLOG… En règle générale, chaque concours a ses programmes mais rien ne vaut une bonne connaissance du programme d’histoire en général et des relations internationales portant sur le monde depuis 1850 en particulier. Pour le concours commun des IEP, il s’agit du monde depuis 1945…
3. Définir les termes du sujet
C’est une étape clé sur laquelle nous reviendrons souvent. Il faut définir et comprendre l’intégralité des termes du sujet. Vous devez vous poser une seule question: qu’est ce qui intéresse le correcteur, où veut-on me faire aller en me proposant ce sujet ? Dans votre préparation, veillez donc à maîtriser les définitions de tous les termes clés, c’est d’ailleurs ce que nous vous proposons chaque mois à hauteur d’un ou deux termes ou notions clés à retenir comme République, Démocratie, Croissance, Crise, Mondialisation, Nation, Peuple, Radicalisation, Communautarisme, Gouvernance, Multiculturalisme, Décadence ou encore Guerre Froide, Proche Orient, Moyen Orient, Sécurité collective…Bref, tous les termes qui en général sont mal définis ou galvaudés…
4. Problématiser
Ce sera sans nul doute la clé de voûte de votre devoir. Votre devoir n’est qu’une réponse à une problématique. S’il n’y a pas de problématique, il n’y a pas de devoir. Les candidats ont tendance à poser une et une seule question simplement pour faire plaisir au correcteur. Sachez que pour problématiser un sujet, 3 à 4 questions minimums permettent de bien couvrir l’éventail d’un problème lié à votre sujet…C’est aussi un point crucial que je développe régulièrement dans mes articles dédiés à la méthode de dissertation comme en note de synthèse d’ailleurs…
5. Avoir une accroche de qualité
Au risque de me répéter, l’accroche est la première impression que vous laisserez au correcteur. Compte tenu du nombre de copies qu’il a à corriger, vous devez vous démarquer immédiatement. Des conseils ont déjà été donnés en septembre et octobre 2016 (ICI), une petite recherche sur ce BLOG devrait pouvoir combler ce désir… !
6. Travailler les transitions de votre dissertation
Les transitions permettent de voir comment s’imbriquent vos idées et permettent de matérialiser l’avancée de vos idées. Elles aident aussi le correcteur à vous comprendre. On dit toujours que si ce dernier lit votre introduction et vos transitions, il ne doit pas avoir besoin de lire le reste… Des conseils ont déjà été également donnés en octobre 2016 (ICI), une petite recherche sur ce BLOG devrait pouvoir répondre à quelques questions.
7. Savoir conclure votre dissertation
Un candidat aux concours que vous préparez peut souvent lire combien la conclusion est un passage obligé et fondamental d’une dissertation, combien il est important qu’elle comporte une sacro-sainte ouverture. Cela reste fonction du concours préparé. Par exemple à sciences Po, ce n’est qu’une demi-vérité car ceux qui connaissent bien les épreuves de Sciences Po savent qu’une conclusion a une seule et unique fonction : conclure. A voir selon chaque modalité de concours…(ICI).
8. Savoir écrire
Cela peut paraître évident. Mais lorsque vous êtes correcteur, subitement, ça l’est moins. Il semble compliqué de réussir un concours avec une dizaine de fautes dans votre copie. RELISEZ-VOUS. La sélection est dans ce cas vite faite. Ces concours ne cherchent pas non plus le nouveau Voltaire, mais quelqu’un qui a des connaissances et qui sait les rédiger. Privilégiez donc toujours un style simple, ce qui vous épargnera normalement toute lourdeur stylistique.
9. Savoir construire une partie, un paragraphe
Une partie de développement ou un paragraphe est une somme d’idées composées d’arguments et d’exemples. Il faut donc savoir argumenter, cela a commencé à faire l’objet de quelques articles mais nous n’en avons pas fini (ICI). Un exemple ne sera jamais une idée. N’oubliez pas que vous devez répondre à une problématique, et non réciter des exemples ou des arguments mis bout à bout.