Ma dissertation de culture générale

Péparation aux épreuves de dissertation et de note de synthèse pour les concours des armées, de la fonction publique et des grandes écoles

  • Ma méthode de dissertation
    • Généralités de l’épreuve de dissertation
    • Comment bien analyser son sujet
    • Trouver une bonne problématique
    • Construire un tableau de recueil et d’analyse cohérent
    • Parfaire son accroche et la reformulation du sujet
    • Formuler une idée maîtresse convaincante
    • Concevoir un plan et une annonce solides
    • Astuces pour rédiger ses idées directrices et secondaires
    • Construire de véritables phrases de transitions
    • Pour une conclusion et une ouverture percutantes
  • Exercices d’application à la dissertation
    • 10 sujets ou libellés à analyser
    • 10 problématiques à trouver
    • 5 tableaux de recueil et d’analyse à concevoir
    • 10 Idées maîtresses à formuler
    • 5 plans et annonces à rédiger
    • 5 accroches et reformulations du sujet à parfaire
    • 10 idées directrices à rédiger
    • 10 idées secondaires à formuler
    • 10 phrases de transitions à construire
    • 5 conclusions et ouvertures à réaliser
  • Ma méthode de synthèse
    • Généralités de l’épreuve
    • Analyse d’un texte
    • Etude sommaire du dossier
    • Trouver la bonne problématique en synthèse
    • Parfaire son accroche et reformuler le sujet
    • Construction du tableau d’annotation
    • Formuler une idée maîtresse solide
    • Concevoir un plan et son annonce
    • Rédiger ses idées directrices et secondaires
    • Construire de véritables phrases de transition
    • Pour une conclusion percutante et une ouverture solide
  • Exercices d’application pour la synthèse
    • 10 sujets ou libellé à analyser
    • 10 textes à analyser
    • 10 problématiques à trouver
    • 5 Etudes sommaire de dossier à réaliser
    • 5 constructions de tableaux d’annotations
    • 5 plans et annonces à rédiger
    • 5 accroches et reformulations à parfaire
    • 5 Idées maîtresses à formuler
    • 10 idées directrices à rédiger
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Category Archives: Méthode synthèse

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Trouver des idées cohérentes en dissertation…

Vous êtes très nombreux à faire part des difficultés que vous rencontrez lors de la rédaction de votre développement, en épreuve de questions contemporaines ou en dissertation plus généralement, afin de trouver des idées cohérentes et bien liées au sujet…Voici une méthode possible, celle du tableau de recueil et d’analyses que je préconise lorsque l’on tombe sur un thème qui n’inspire pas franchement. Gardez cependant que ce tableau  n’est qu’un outil et comme tout outil, il demande à être adapté à votre façon de réfléchir…

1. Objectifs et principes du tableau de recueil et d’analyses

Ce tableau va avoir pour but de rassembler de manière ordonnée les éléments qui vous semblent pertinents au regard du sujet mais également de les synthétiser de manière à répondre complètement à la question posée.

Pour trouver des idées, en particulier sur un thème qui ne vous inspire pas beaucoup, il faut étudier le sujet de manière analytique, en confrontant :

  • les différents éléments du libellé du sujet, découpés en deux ou trois rubriques de recherche. Ces rubriques constitueront ensuite les colonnes du tableau d’étude que nous vous proposons de construire ;
  • puis il faudra trouver les domaines de recherche relatifs au thème du sujet, ces domaines constitueront à leur tour, les lignes du tableau d’étu­de.

En remplissant ainsi chaque case correspondant au croisement de rubriques et des domaines, on arrive alors à une obtenir des « boîtes » dans lesquelles figurent normalement des idées bien liées au sujet étudié.

Le tableau prendra ainsi cette forme :

2. Détermination des domaines et rubriques

Il s’agit du point clé de notre outil, si cette étape est réussie alors l’outil est efficace…

A. Trouver des « Domaines »

Le choix des domaines peut vous laisser perplexe mais une fois réalisé et travaillé à l’avance pour un certain nombre de notions, il est relativement efficace. Il faut comprendre par domaine, l’angle sous lequel vous allez attaquer votre sujet.

Prenons un exemple simple pour comprendre le principe, si votre sujet vous demande de vous prononcer sur un pays, une communauté de nations ou d’états (L’Europe est-elle encore une grande puissance ?), vous aurez alors comme domaines possibles : économique, politique, social, culturel, historique…etc…

Si votre sujet se rapporte à l’individu et à son comportement au sein de la société (Le communautarisme impose-t-il aux individus de se conformer à ses propres règles ?), vous pourrez choisir de traiter le sujet sous les angles : Humain, familial, professionnel, relationnel, affectif…

Si votre sujet vient à traiter du « numérique »…en analysant parfaitement les mots clés de votre libellé, vous pourrez sans doute rapprocher vos domaines de : L’histoire, la politique, l’économie, la juridiction ou législation, l’écologie ou l’éthique…

En règle générale, 2 à 3 domaines suffisent à rendre une réponse correcte et surtout complète. Au-delà de 3, les idées sont très nombreuses et risquent d’apporter une confusion ou un sentiment de désordres, alors retenez que 2 idées percutantes, valent mieux que 5 idées brouillons ou « tirées par les cheveux », sans réelle consistance…

B. La difficulté des « Rubriques »

Le choix des rubriques est plus délicat et le moins évident en terme de gymnastique intellectuelle. Leur détermination se fait en décomposant le libellé du sujet. On peut considérer que ce sont des questions ou des thèmes qui permettront de répondre à tout ou partie du sujet.

Dans le sujet précédent sur l’Europe, on pourra évoquer par exemple en quoi l’Europe peut être classée au rang de grande puissance (RUBRIQUE 1), qu’est ce qui joue en sa défaveur (RUBRIQUE 2) et quelle évolution ou tendance peut-on attendre de l’une ou l’autre des deux précédentes rubriques (RUBRIQUE 3).

Prenons encore un exemple simple, si vous devez étudier le concept du numérique dans un sujet, afin d’éviter de le définir directement, il sera sans doute préférable et plus facile de partir du concept traditionnel, assez classique et connu, puis d’étudier comment il a évolué. Dans ce cas les rubriques seront :

  • Rubrique 1 : les composantes du concept traditionnel du numérique.
  • Rubrique 2 : les facteurs qui contribuent à le maintenir, voire à le renforcer.
  • Rubrique 3 : les facteurs qui contribuent à faire évoluer ce concept.

A chaque rubrique, vous devrez ensuite définir ou vérifier que les domaines que vous avez trouvés auparavant sont bien cohérents avec chaque rubrique. Il sera donc question de ne garder que les domaines communs aux 2 ou 3 rubriques définies et qui apporteront les idées les plus pertinentes.

C. Exemple concret

Pour vous mettre encore une fois le pied à l’étrier, développons ici les domaines et rubriques d’un sujet récemment tombé dans un concours d’entrée dans une école de géopolitique.

Sujet : « Le retour à une guerre froide est-il de nouveau possible ? »

Même en ayant beaucoup d’idées sur ce sujet, gardez en mémoire que le tableau de recueil et d’analyse permet d’ordonner ses idées pour rendre un développement cohérent et organisé. Les DOMAINES dans lesquels se manifeste la « guerre froide » sont assez classiques et on peut facilement en citer de nombreux comme : L’économie, la politique étrangère, la course aux armements, l’espionnage, l’idéologie, la propagande, la conquête de l’espace, les compétitions sportives…). Ne faisons pas notre choix tout de suite et attaquons nous d’abords aux RUBRIQUES.

Les RUBRIQUES doivent permettre d’analyser la question posée et que l’on peut interpréter ou non comme des indices amenant éventuellement une « nouvelle guerre froide » dans les domaines retenus.

  • Rubrique 1 : Ce qui peut s’interpréter comme un indice d’une nouvelle guerre froide.
  • Rubrique 2 : Ce qui ne peut pas s’interpréter comme un indice d’une nouvelle guerre froide.
  • Rubrique 3 : Tendances et évolutions dans une perspective historique ou d’actualité récente voire futur proche.

A ce stade, on décide de conserver les domaines qui suivent :

  • Domaine 1. Économie et commerce
  • Domaine 2. Politique extérieure et idéologie
  • Domaine 3. Défense et Armement

Voici donc le tableau constitué…

Ce tableau est indispensable car c’est un extracteur d’idées. Avec cette matrice on a au moins une douzaine d’idées, ce qui est suffisant pour un devoir de 5 à 6 pages si l’on compte introduction, idées directrices et conclusion. On notera aussi déjà dans les cellules, des exemples pertinents venant appuyer les grandes idées.

Voilà, j’espère vous avoir convaincu de l’utilité possible d’une telle démarche qui ne sera efficace qu’à force d’entrainement.

Entrainez-vous sur des questions du quotidien, d’actualité, des thèmes déjà connus de votre concours et prenez le temps de construire, même rapidement, un tableau de ce type afin de travailler cette démarche intellectuelle inhabituelle mais au combien efficace. Vous verrez qu’à terme, vous serez capable de parler de tout même sans grande connaissance de certains thèmes…

Dans un prochain article, nous verrons comment avoir une analyse du sujet efficace…Bon courage à tous !

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25 mars 2019 Madissertation Leave a comment
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Exemple de préambule

Le mercredi 21 mars, dans un article dédié au préambule, je vous expliquais comment procéder. Nombres d’entre vous m’ont demandé des exemples concrets…

Voici donc ce qui est envisageable d’écrire sur le sujet suivant en terme d’accroche et de reformulation de la problématique (premières étapes de l’introduction) :
Sujet : « Y a-t-il des zones de non droit dans notre pays ? »
Les incidents qui ont opposé en octobre dernier des jeunes à des policiers dans le quartier du Val Fourré, à Mantes la Jolie, ont été comparés par les journaux à des ‘’attroupement quasi insurrectionnel’’ donnant lieu à une ‘’bouffée de violence urbaine’’. Du côté des hommes politiques, le ton est moins lyrique car il est question de ‘’guet-apens suivi d’échauffourées’’ mêlant cocktails Molotov et saccage d’un bâtiment administratif.
Ces incidents n’auraient sans doute pas rencontré le même écho s’il ne s’était pas produit un autre événement d’une plus grande gravité une semaine plus tôt. Des policiers pris pour cible par une centaine de jeunes gens aux abords de la cité de la Grande Borne dans l’Essonne a grièvement blessés deux d’entre eux.
Les représentants politiques sont alors unanimes pour promettre à chaque fois toute la sévérité possible à l’encontre des agresseurs, ajoutant souvent dans leurs discours qu’il n’y a ‘’pas de zone de non droit’’ en France. Cette expression a fini par s’imposer dans le discours politique, policier et médiatique. Servant à désigner des territoires, en banlieue, devenus difficilement accessibles aux forces de l’ordre, on ne sait plus très bien ce qu’elle signifie exactement. Devant ces incidents à répétitions, face aux incapacités d’empêcher ce phénomène, doit-on penser qu’il y a véritablement des sanctuaires dans notre pays où le droit ne s’appliquerait plus ? Et peut-on le résumer à ces seuls phénomènes de violences ?
Ici, dans les 2 premiers paragraphes, nous partons d’un fait d’actualité « quasi banale » que nous associons à des faits plus graves afin de bien montrer l’ampleur du problème. Puis nous introduisons dans une troisième partie de cette accroche, l’expression par le discours en signifiant que celle-ci est habituelle mais cependant mérite d’être mieux définie car ce phénomène ne peut peut-être pas se résumer qu’aux phénomènes de violences, ceci afin d’élargir nos champs de réponses possibles.
Le kit de survie présenté le mois dernier vous permet de vous parer à ce type d’exercice, travaillez ces points car il donne la première image de votre copie et la façon dont vous allez aborder le sujet qui n’est, bien entendu, pas unique. Pour nous, ici, notre développement passerait entre autres par bien définir les « zones de non droit », par dire ce que cet expression peut recouvrir pour ne pas la limiter à la violence, puis par expliquer les difficultés à faire face pour les institutions étatiques ou autres, tous ces ingrédients de recette que l‘on retrouve en préambule ! …

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23 mars 2018 Madissertation Leave a comment
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Pour un bon préambule !

Comment faire un bon PREAMBULE ?

Le préambule, appelé aussi « phrase d’attaque » selon les manuels, joue un rôle primordial, c’est un moment clé car après qu’un correcteur survole votre copie, ce n’est qu’à l’introduction qu’il fait véritablement connaissance avec vous. Il faut donc éviter tout faux départ.
Si on parle parfois pour cette étape de phase « de séduction », pour autant, ne vous improvisez pas philosophe…Oubliez les phrases du type « De tout temps les hommes… », qui au-delà d’être inappropriées ne s’utilisent plus depuis au moins 20 ans. Les correcteurs voient également cette formule toutes les 3 copies…
De même, ne vous improvisez pas poète, donc évitez les grands discours sur l’amour et la solidarité, les papillons, les abeilles qui butinent, les fleurs multicolores et les oiseaux qui chantent.
Mettez les pieds dans le plat, entrez par la porte du sujet qui donc met votre préambule en rapport avec votre sujet. Trouvez une phrase qui cite les mots clés du sujet, le tout d’une manière brève et élégante.
Cependant il faut éviter de dire « le sujet qui nous concerne ici… », « Dans cette note, il va être question de… ». Privilégiez une phrase très générale mais incisive et pertinente, qui indique le thème central qui va être traité et qui révèle ainsi que vous avez bien saisi ce qui vous est demandé. Par exemple une définition que vous avez construite au vu du dossier.
Voici quelques exemples
«La fracture numérique désigne le fossé entre ceux qui utilisent les potentialités des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour les besoins personnels ou professionnels et ceux qui ne sont pas en état de les exploiter.».
Il est recommandé également d’appliquer la technique de « l’entonnoir » c’est-à-dire que votre introduction partira du général pour aboutir au particulier. En revanche, il faut éviter que ce départ du général soit un départ du bout du monde. Nous devons quand même percevoir le thème général. Ainsi, si votre dossier porte sur le traité constitutionnel de l’Union européenne, vous devez vous épargner de nous relater l’historique de la construction européenne. Cela serait considéré comme hors sujet et comme un excès de prétention car assimilé à un déballage de connaissances. Il serait par exemple judicieux de débuter par :
Depuis sa création, l’Union européenne n’a cessé de se construire et d’évoluer. Cet acheminement qui semble aujourd’hui se stabiliser grâce au projet de traité constitutionnel » (à propos d’un dossier élaboré… en mars 2005).
Une autre technique existe, elle use du procédé inverse. Il s’agit de partir du particulier pour aboutir au général. C’est en fait un procédé journalistique qui traduit une démarche inductive : le problème particulier (qui est dans le dossier) est révélateur du problème plus général (qui est le sujet). C’est un préambule plus percutante car il amène de façon plus élégante la problématique…

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21 mars 2018 Madissertation Leave a comment
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Le sens des mots de liaison…

Les mots de liaison, qu’ils soient articulations ou connecteurs logiques, jouent des rôles important dans la construction de votre développement ou votre façon d’argumenter.
Ils articulent vos idées en chaînons élémentaires et qui mettent en relief l’ordre logique dans lequel ils doivent se suivre. Ils permettent donc de comprendre le cheminement de votre pensée et d’organiser les arguments entre eux pour constituer un raisonnement.
Voici donc les connecteurs logiques et ce qu’ils expriment :
  1. La relation ADDITION – ADJONCTION – GRADATION : Et – de plus – en outre – par ailleurs – surtout – d’abords – ensuite – enfin – d’une part – d’autre part – non seulement – mais encore – également. Ils permettent d’ajouter un argument ou un nouvel exemple similaire au précédent.
  2. La relation de PARALLELISME – COMPARAISON : De même – de la même manière- ainsi que – comme. Ils établissent un rapprochement entre deux faits.
  3. La relation de CONCESSION : Malgré + groupe nominal – en dépit de – sans doute – bien que + verbe – quoique – quand bien même. Ils permettent de constater des faits ou des arguments opposés à la thèse que l’on développe tout en maintenant son opinion.
  4. Relation d’OPPOSITION : Mais – au contraire – or – cependant – pourtant – en revanche – tandis que – alors que – néanmoins – toutefois. Ils permettent d’opposer deux faits ou deux arguments souvent pour mettre en valeur l’un des deux.
  5. Relation de CAUSALITE : Car – en effet – étant donné que – parce que – puisque – en raison de – sous prétexte que – dans la mesure où. Ils permettent d’exposer l’origine, de remonter à la cause d’un fait.
  6. La relation de CONSEQUENCE : Ainsi – donc – c’est pourquoi – par suite – de là – d’où – dès lors – de sorte que – si bien que – par conséquent. Ils permettent d’énoncer le résultat, l’aboutissement d’un fait ou d’une idée.
  7. La relation de CONCLUSION : Donc – ainsi – finalement – en résumé – en bref – en définitive – pour conclure – en conclusion. Ils permettent de conclure une argumentation.
Mais ces relations logiques peuvent aussi être décelées suivant d’autres indices :
  • La ponctuation : les deux points peuvent introduire une explication, une cause ou un exemple. Les parenthèses ou tirets sont là pour introduire des détails, des précisions. Les guillemets peuvent mettre des mots en valeur ou montrer que l’on emploi ce mot dans un contexte particulier (ironie, insistance, emploi connexe…). Le point d’interrogation peut être une interrogation oratoire qui amènera une explication…etc.
  • La juxtaposition simple de deux arguments peut former une suite logique où le second vient soutenir le premier voire s’opposer si le second contredit le sens du premier. A vous de voir pourquoi sont-ils juxtaposés, sans lien logique et quel est l’effet recherché. Vous trouverez parfois ce dernier cas dans le libellé de sujet, ce qui devrait vous orienté sur la problématique. Exemple : «Communautarisme, fondamentalisme. »
Enfin la composition du texte en paragraphes doit aider à voir que l’on passe d’un argument à un autre. Il faut toujours être attentif à la disposition d’un texte, à son plan, à l’ordre des idées, aux nombres de paragraphes et de leur contenu.

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28 août 2017 Madissertation Leave a comment
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La prise de note en Synthèse

Dans notre article dédié à l’analyse sommaire du dossier, vous avez vu comment trouver une éventuelle logique dans l’ordre de présentation qui puisse vous fournir une orientation sur votre travail mais surtout certains axes pour lire et prendre des notes du dossier, voici comment procéder méthodiquement à la prise de note.

  1. Préparer la lecture en créant un tableau de recherche

Vous connaissez donc le contenu du dossier par l’analyse de son sommaire et le survol de quelques documents dont les titres ne vous apparaissaient pas claire, vous avez peut être classé certains documents mais surtout vous en avez tirés des axes de recherche (Cf article L’Examen du sommaire du dossier).

Au cours de cette étape, il s’agit de se donner les moyens pour que l’exploitation des informations retenues pendant votre lecture ainsi que celles provenant de son fond personnel (selon les concours) débouchent sur une synthèse d’ensemble qui soit effectivement la réponse à la question posée.

La recherche doit être orientée selon les axes (3 à 5 au maximum),qui vont permettre d’éclairer progressivement les réponses attendues.

Le support matériel peut être un ensemble de feuilles séparées (A4) ou un tableau de recherche déjà préparé sous format A3. Attention, veillez bien avant l’épreuve à ce que le jour J on vous autorise à apporter ce tableau pré-formaté sinon créez le …ce n’est pas très long avec l’habitude !

Le tableau de recherche est aussi préférable car, avec une certaine habitude, il facilite la rédaction des synthèses partielles qui éviteront de revenir au dossier et procureront sans doute un gain de temps toujours très précieux dans ce type d’épreuve.

  1. Le tableau de recherche

Il est essentiel de mettre à votre main, dès le début de votre préparation un système de dépouillement de la documentation qui soit le plus simple, le plus rapide, le plus complet et le moins formaliste possible : c’est le but du tableau de recherche.

Rappelez-vous que parfois certains axes restent très génériques et s’adaptent bien à la moitié des dossiers que vous rencontrerez:

– Axe 1 : description de la situation, du phénomène, constituant le cœur du sujet;

– Axe 2 : effets, conséquences positives et négatives, difficultés structurelles et conjoncturelles observées ou possibles … ;

– Axe 3 : évolutions souhaitables et envisageables, corrections à proposer (selon les types de concours)…

Un tableau est en général constitué de colonnes et de lignes !!

Les colonnes vont correspondre aux axes de recherche retenus. Donc pour 3 axes trouvés, 3 colonnes créées.

Une colonne de « départ » prenant en compte les documents et les notes prises ou non selon la formule retenue (cf. ci-dessous).

Une colonne « Réservé » peut être ajoutée,elle permettra d’ouvrir, si nécessaire, un axe supplémentaire en cours delecture. Car rappelez-vous bien qu’il s’agissait d’un examen sommaire dans la précédente étape et que les documents n’ont pas encore été lus entièrement dans la profondeur.

Une autre colonne « Observations » doit terminerce tableau pour regrouper des commentaires de lecture ou desremarques personnelles, tels que:

  • notes sur l’exploitation possible d’une information dans un endroit particulier de votre synthèse (accroche, ouverture…) ;
  • remarques sur le fond-: accord ou opposition avec d’autres pièces, originalité…
  • poids à accorder aux informations en raison de leur qualité et/ou de leur auteur…
  • mais aussi une très courte phrase, synthétisant en quelques mots l’essentiel du contenu de la pièce, le « noyau dur » à retenir comme je l’avais déjà fait lors de l’analyse sommaire du dossier (seconde liste des documents avec leurs apports : par exemplele document 12 : la liberté d’expression et d’opinion dans des pays totalitaires montrent ses limites en absence de règles de liberté mais elle reste un droit pour tous).

L’expérience montre que ce travail apporte une aide précieuse lors de l’exploitation des notes en fin de lecture et donc un gain de temps qui reste l’ennemi principal de ce type d’épreuve.

Les lignes du tableau seront constituées par les documents et les notes qui peuvent se répartir différemment selon votre choix de mode de recueil. Des exemples sont présentés ci-dessous.

Si vous passez par l’étape des synthèses partielles (ce que nous ne verrons pas dans cet article), le 2èmemodèle est le plus pertinent car leplus adapté à la rédaction des synthèses partielles.

  1. Lecture et recueil des informations

Au moment d’entamer la lecture des pièces du dossier, il faut garder en mémoire queles auteurs ont rédigé leurs articles dans une autre optique que la vôtre et donc ils ne cherchaient pas à répondre à LA question particulière posée par ce dossier. C’est la raison pour laquelle, tout n’est pas forcément à retenir, quel que soit la nature et l’intérêt queprésente telle ou telle pièce.

Pour chaque pièce du dossier, la prise de courtes notes en style télégraphique au fil de la lecture est laméthode la plus fructueuse. Elle permet, ultérieurement, une exploitation immédiate d’éléments concis réunis méthodiquement, ceci sans revenir au dossier si la prise de notes est suffisamment précise.

La correspondance entre les notes et les axes de recherche se fera donc par l’intermédiaire du tableau. Pour faciliter le travail de synthèse final, il est conseillé de ne pas dupliquer une même note dans plusieurs axes. Choisir l’axe prioritaire et s’y tenir par la suite. Encore une fois, ayez en tête que chaque tergiversation est consommatrice de temps.

Pour certains concours autorisant l’avis personnel, vous pouvez donc compléter vos notes en cours de lecture par des idées complémentaires ou des exemples venant à l’appui des notes des textes.

  1. Exemple de prise de notes et de correspondance aux axes de recherche 

Voici par exemple un texte figurant comme document d’un dossier portant sur LES RESEAUX SOCIAUX.

DOCUMENT 1 :L’UNESCO FAIT AVANCER LE DEBAT SUR LES RESEAUX SOCIAUX ET LA DEMOCRATIE, CETTE SEMAINE AU 6EME FGI A NAIROBI.

 « Les médias sociaux sont des catalyseurs de la participation démocratique et civique dans beaucoup de régions du monde, y compris l’Afrique », ont expliqué les participants à l’atelier de l’UNESCO sur « La libre circulation de l’information et les réseaux sociaux : un rôle pour la démocratie et la participation sociale », organisé le 27 septembre 2011 dans le cadre du sixième Forum sur la gouvernance de l’Internet (FGI) à Nairobi (Kenya).

Présidé par JanisKarklins, sous-directeur général de l’UNESCO pour la communication et l’information, l’atelier réunissait six intervenants d’Afrique, d’Asie, du monde arabe, des États-Unis et d’Europe, représentant des gouvernements, le secteur privé et la société civile. Plus de 80 participants ont activement pris part aux débats, qui étaient également suivis à distance en webdiffusion par des participants de la région Asie-Pacifique.

En référence aux mouvements sociaux que connaît depuis quelques mois l’Afrique du Nord, les intervenants ont observé que les réseaux sociaux, tels que Facebook, Twitter et Youtube, sont largement utilisés dans beaucoup de régions du monde, y compris l’Afrique, non seulement pour les communications personnelles mais aussi pour porter sur la scène publique des questions politiques, critiques ou taboues, qui ne sont pas toujours traitées dans les médias traditionnels.

L’intervenante kényenne Grace Githaiga a expliqué qu’au Kenya, où l’on estime le nombre d’internautes à 8,69 millions, 99 pour cent du trafic Internet passe par les opérateurs de téléphonie mobile et les téléphones portables sont utilisés non seulement pour les communications vocales et l’envoi de SMS, mais également pour la création, le stockage et la transmission de contenu multimédia.

Tout en reconnaissant l’importance des réseaux sociaux pour développer la liberté d’expression et la participation démocratique, les intervenants et les participants ont exprimé leurs inquiétudes concernant les risques et les problèmes que suscite leur utilisation, notamment sur les questions suivantes : l’éthique et la qualité du contenu généré par l’utilisateur, la sécurité et la protection de la vie privée des citoyens, le défaut de protection des enfants, l’opacité entourant la collecte et le traitement des données personnelles, le filtrage et la surveillance des gouvernements, etc. Sur ce point, la représentante du Conseil de l’Europe a présenté un projet de recommandation portant sur des mesures à prendre pour protéger et promouvoir la liberté d’expression etle droit à la vie privée dans le cadre des services de réseaux sociaux. Les participants ont également débattu autour de la question de savoir si les gouvernements avaient le droit de couper l’accès aux réseaux sociaux pendant les émeutes et comment mettre en place une réglementation de l’Internet.

Les débats sont loin d’être clos. Les participants ont convenu qu’il fallait continuer à explorer les questions complexes sur les politiques et la réglementation de l’Internet. Ils ont également insisté sur le fait qu’il fallait faire davantage d’efforts pour renforcer la participation démocratique via les réseaux sociaux, dans un cadre juridique et réglementaire exhaustif.

Janis Karklins a saisi l’occasion pour donner à tous les participants rendez-vous pour les ateliers qu’organisera l’UNESCO sur le sujet au prochain FGI, en 2012. Il a conclu l’atelier en réaffirmant l’engagement de l’UNESCO en faveur de la promotion de la liberté d’expression et de la protection de la vie privée sur Internet, ainsi que son engagement pour soutenir la création de contenu local et les initiatives éducatives.

28.09.2011 — Site UNESCO

 

La prise de note brute (sans classement dans le tableau) qui pourrait être prise est la suivante :

DOCUMENT 1 : L’UNESCO FAIT AVANCER LE DEBAT SUR LES RESEAUX SOCIAUX ET LA DEMOCRATIE, CETTE SEMAINE AU 6EME FGI A NAIROBI.

– Note 1 : Les réseaux sociaux sont largement utilisés dans beaucoup de régions dumonde, y compris en Afrique, non seulement pour des questions personnellesmais aussi pour porter sur la scène publique des questions politiques, critiquesou taboues.

– Note 2 : Importance des réseaux sociaux pour développer la liberté d’expression et laparticipation démocratique.

– Note 3 : Risques et problèmes suscités par leur utilisation : question éthique et qualitédu contenu, sécurité et protection de la vie privée des citoyens.

– Note 4 : Recommandations sur des mesures à prendre pour protéger et promouvoir laliberté d’expression et le droit à la vie privée dans le cadre des services deréseaux sociaux.

Notez uniquement les idées et les faits les plus importants, pouvant nourrir uneargumentation. Ne vous éparpillez pas dans vos recherches en accumulant des informations que vous aurez du mal à trier. Il peut être cependant intéressant de retrouver facilement une idée ou un fait en le numérotant alors simultanément cette information survotre feuille et dans le dossier. Vous pouvez aussi annoter une idée et lui mettre une précision entre parenthèse pour prévenir de son caractère ou du domaine abordé. Par exemple (P) pour politique, (D) pour diplomatique etc…

Voici un premier modèle de tableau de prise de note :

Dans ce premier modèle, les notes sont mises à la suite des autres puis des croix permettent de les identifier au regard des axes.

Voici un second modèle de tableau de prise de note :

Dans ce second modèle, les notes sont directement dans les axes concernés.

Enfin, ce que représente la prise de note au sein du tableau de recherche pour le document 1 :

Ici, l’extrait du tableau de recherche figurant ci-dessus met en évidence une particularité du travaild’extraction des informations. Les axes ont été définis à partir de l’analyse du sujet et de celle dusommaire du dossier. A ce stade, le rédacteur a fixé son choix sur :

  • Axe 1 : les caractéristiques des réseaux sociaux
  • Axe 2 : les atouts et dangers
  • Axe 3 : les améliorations du cadre juridique.

Ces axes ont été définis avant la création du tableau (Cf article L’Examen du sommaire du dossier). Lors de la lecture, il estfréquent qu’un même document fournisse des éléments correspondant à plusieurs axes. Il n’y a là riend’anormal et il serait même contreproductif de ne retenir que les éléments dans un seul axe alors qu’un autre axe est couvert. Par exemple, le document 1 est principalement « orienté » AXE 1 pendant l’examen sommaire des documents mais au cours de la lecture complète du dossier, ici on en a extrait un item couvrant l’axe 3. Si cet axe 3 avait été dédié à autre chose et que cet item reste important pour nous, il aurait pu figurer en « réserve » afin d’ouvrir un axe dédié au cadre juridique qui jusque-là n’avait été choisi.

Voilà, il ne vous reste qu’à choisir le mode de recueil des informations, selon l’un des 2 modèles proposés, avant d’entamer la lecture des documents de votre prochain entrainement…

Bon courage !

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17 février 2017 Madissertation 9 Comments
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L’Examen sommaire du dossier en Synthèse

L’examen sommaire du dossier revêt une importance capitale car il va conditionner votre prise de note qui permettra d’extraire les idées qui constitueront votre développement.Parfois aussi appelé survol du dossier, il est trop souvent négligé du candidat obsédé par la peur de manquer de temps.

Nombre de candidats se lancent à corps perdu dans la prise de notes sans avoir feuilleté le dossier ce qui les empêche d’évoluer sans bénéficier d’une vue d’ensemble du corpus de textes qui pourtant demeure essentielle si on veut confronter et faire dialoguer les textes entre eux lors de la rédaction de la note de synthèse. 

  1. Pourquoi précéder à l’examen sommaire du dossier ?

 Cette étape permet d’abords de gagner en confiance et en efficacité.

Chaque dossier propose un sujet, une thématique précise, autour de laquelle s’articule-la problématique. La lecture du sommaire permet d’identifier ce thème central commun qui donne de la cohérence à la structure du dossier. Il s’agit pour vous de relever les mots-clés récurrents présents dans les titres des documents pour dégager de grandes lignes thématiques et une ébauche de plan possible.

Attention :tous les dossiers ne présentent pas toujours un sommaire suffisamment fourni, dans ce cas cette étape ne vous éclairera que sur la thématique et la problématique du dossier.

 Une fois cette étape terminée, vous pouvez survoler le dossier fort d’une première idée de plan. Rassuré par cette première ébauche, vous serez plus à même de repérer les informations importantes du dossier. 
  1. Comment procéder pour mettre à profit la phase de survol ?
 A/ Un très rapide coup d’œil doit permettre d’évaluer

– les conditions de lecture : en fonction du nombre de pièces et de pages, elles peuvent varier mais sont toujours contraignantes. Il faudra donc être capable de discerner l’essentiel (pièces pivots) de l’accessoire et éventuellement se contenter de survoler certaines pièces ; aucune ne devant cependant être écartée a priori.

– la fraîcheur des pièces : un faible écart entre les dates extrêmes indique l’homogénéité de la

Documentation. Par exemple un étalement régulier sur une période longue peut marquer la récurrence d’un phénomène, ou l’impossibilité de lui trouver une solution. Par exemple un dossier sur la crise syrienne avec des pièces s’étalant sur 6 ans entre dans ce cas précis. Par contre, la présence d’une pièce anormalement ancienne doit attirer l’attention car elle présente certainement un intérêt particulier.

– la qualité des auteurs et les publications d’où sont extraites les pièces. Les auteurs peuvent être connus ou non, journalistes, universitaires, chercheurs, personnalités politiques, économistes…Par exemple un dossier avec des documents de quotidiens rédigés par un journaliste de cette même rédaction, peut ne pas être pris avec la même considération car la subjectivité du journaliste donne moins d’importance qu’un discours ou une interview d’un responsable politique.

– Les supports peuvent être des quotidiens, des hebdomadaires, des mensuels, des publications spécialisées (IFRI, Documentation française…), ou des ouvrages de librairie ayant donc plus ou moins de recul sur l’événement.

– Les réflexions générales sur le cadre d’ensemble du sujet, les points de situation, les prises de position affirmatives ou dubitatives, voire les polémiques… sont autant de points à retenir pour affiner les axes de la recherche future. 

B/ Une fois ceci exécuté vous allez prendre connaissance des idées exposées dans le dossier. 

Les documents qui composent le dossier alimentent tous l’objet de réflexion au cœur de l’épreuve. Gardez toujours à l’esprit que l’analyse sommaire permet de déterminer exactement ce que vous devez chercher et comment trouver ces informations. Pour cela :

  • Vous devez feuilleter le dossier comme vous le feriez avec un magazine que vous venez d’acheter : parcourez rapidement chaque texte pour en dégager l’idée centrale. Ne lisez que les titres, sous-titres, introduction et conclusion et quelques mots-clés du texte qui se détachent de l’ensemble (italique, caractère gras, etc.).Ne prenez pas encore notes. 
  • Repérez tout ce qui attire votre œil puis mettez en corrélation les textes avec le sujet.

C’est aussi une mise en adéquation avec ce qui n’est pas lié au sujet. Par exemple, un sujet demande d’établir une note de synthèse sur « la précarité énergétique en France ». Une lecture attentive du sujet devra d’abords vous alerter sur les mots importants : précarité, énergétique, France. Cela semble évident mais vous pouvez dans cet exemple évincer les documents qui relatent simplement de la précarité « sociale », ailleurs qu’en France ou les articles traitant de conditions énergétiques autres que dans un cadre d’une population défavorisée…

Ne voyez pas là ces fameux documents pièges, mais souvent les articles ou documents des dossiers sont fournis bruts, sans en extraire peut être les parties plus générale du thème…Par exemple si votre sujet est l’obésité chez les jeunes en France et que votre articles parle de l’obésité en générale, c’est intéressant pour définir le terme si besoin mais ne prenez pas en compte tout ce qui relate l’obésité chez les adultes ou chez les très jeunes enfants, les nourrissons…

Bref certaines informations seront en lien avec le sujet et d’autres non !

  • Mettez alors les informations (thèmes des documents que vous avez retenus) en lien sur un coin de votre feuille et cherchez comment ils s’organisent entre eux, comment peut-on les lier, la logique possible de lecture… c’est ce que l’on nomme les axes de recherche :- Définitions – Constats – bilan ;- Limites des politiques – risques – enjeux ;On vérifie leur cohérence avec le sujet ou sa reformulation. La recherche doit être orientée selon 3 à 5 axes au maximum, qui vont permettre d’éclairer progressivement les réponses attendues.
  • Après un certain nombre d’entrainements se dessinent naturellement quelques « axes génériques » que l’on peut utilement garder en mémoire pour faciliter la gestion du temps au cours de l’épreuve:

–  Axe 1 : description de la situation, du phénomène, constituant le cœur du sujet;

–  Axe 2 : effets, conséquences positives et négatives, difficultés structurelles et conjoncturellesobservées ou possibles … ;

–  Axe 3 : évolutions souhaitables et envisageables, corrections à proposer…

C/ Exemple concret

Il est temps de vous fournir un exemple concret.

Le sujet demande de rédiger une fiche de synthèse sur « La liberté d’expression est-elle de nos jours absolue en France ? »

Le sommaire du dossier est le suivant :

  • Document 1 : Classement mondial de la liberté de la presse en2015 : une détérioration générale/ Reporters sans frontières.
  • Document 2 : Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
  • Document 3 : Diffamation en droit français : une infraction pénale.
  • Document 4 : Définition de politiquement correct et l’autocensure dans les médias/ site internet « La Toupie ».
  • Document 5 : Le droit au blasphème version Reporters sans frontières fait un flop de France 24.
  • Document 6 : Dessins divers et ironiques sur la liberté d’expression bafouée.
  • Document 7 : Texte de la Constitution du 4 octobre 1958 en vigueur sur le secret défense et secret professionnel / Conseil Constitutionnel.
  • Document 8 : Déclaration universelle des droits de l’homme / ONU.
  • Document 9 : Comment le droit à la liberté d’expression est protégé au niveau international Article 19.
  • Document 10 : Projet Darknet, un internet libre de la censure des régimes totalitaires de Alain McKenna.
  • Document 11 : Devoir de réserve, discrétion et secret professionnel dans la fonction publique du site internet Service-Public.fr.
  • Document 12 : Quelle place, même moindre, à la liberté d’expression et d’opinion dans des pays totalitaires tels que Cuba et la Corée du Nord ? de Sanja Gan, Susanna Germanier et Fahd Bamoi.
  • Document 13 : Instruction générale interministérielle sur la protection du secret de la défense nationale du SGDN.
  • Document 14 : Note de synthèse sur La protection du secret des sources des journalistes du Senat.
  • Document 15 : Le secret professionnel / « Le Journal du Net ».
  • Document 16 : Internet et liberté d’expression en France du Ministère des Affaires étrangères et du développement international.

Que pouvons-nous tirer des documents après une étude sommaire :

  • Document 1 : la liberté de la presse inégalement répartie dans le monde et on note celle de la France.
  • Document 2 : les Principe fondamentaux de liberté issus de textes fondateurs.
  • Document 3 : la diffamation protège l’individu, est réglementée en France.
  • Document 4 : le « politiquement correct » peut être source de protection.
  • Document 5 : le droit au blasphème et la liberté d’expression qu’on lui associe ne sont pas une évidence.
  • Document 6 : une liberté d’expression pas si évidente.
  • Document 7 : article sur les principes de la république encadrés par des textes de lois forts.
  • Document 8 : la Déclaration universelle des droits de l’homme énonce les principes de la démocratie et des libertés.
  • Document 9 : le droit à la liberté d’expression est protégé dans un grand nombre de traités internationaux et régionaux.
  • Document 10 : un internet libre de la censure des régimes totalitaires procure un environnement libre des contraintes politiques et commerciales de l’internet actuel, favorable à la liberté d’expression.
  • Document 11 : le Devoir de réserve, de discrétion et secret professionnel dans la fonction publique encadrés par des textes.
  • Document 12 : la liberté d’expression et d’opinion dans des pays totalitaires montrent ses limites en absence de règles de liberté maiselle reste un droit pour tous.
  • Document 13 : la protection du secret de la défense nationale règlementée, protégée.
  • Document 14 : le secret des sources des journalistes bénéficie d’une protection dans l’exercice de leur mission d’information du public.
  • Document 15 : le secret professionnel est régi par le Code pénal.
  • Document 16 : internet et liberté d’expression en France sont liés et encadrés par des lois.

Ma première réflexion est que l’on distngue beaucoup de textes officiels ne régissant pas de manière stricte la liberté d’expression et réaffirmant des principes sans contrainte : 2, 7,8, 9, 10, 12, 14 16.

Puis des documents précisant des cadres particuliers ou ne fondant pas les principes sur des textes officiels : 3, 4, 5, 6, 11, 13, 15.

Vous noterez au passage que j’ai écarté d’emblée le document 1.

Quels sont alors les axes de recherches que je vais mettre en place. Sur les textes permettant pleinement la liberté d’expression, un premier axe sera : 1/ Ses principes sans contraintes. Puis ce qui encadre de façon particulièrement plus stricte cette liberté : 2/ Ses cadres particuliers.

1/ Ses principes sans contraintes : 2, 7,8, 9, 10, 12, 14 16. Si l’on pousse un peu la réflexion on pourrait encore scinder cet axe en 2 sous-axes :

11/ principes sans contraintes permis par les fondements de la démocratie : 2, 7, 8, 12.

12/ principes sans contraintes permis par un environnement favorable : 9, 10, 14, 16.

2/ Ses cadres particuliers : 3, 4, 5, 6, 11, 13, 15. Si l’on pousse ici aussi la réflexion on pourrait encore scinder cet axe en 2 sous-axes :

21/ des cadres particuliers réglementaires : 3, 11, 13, 15.

22/ des cadres régis par « le politiquement correct » : 4, 5, 6.

Notez que, jusqu’à maintenant, je n’ai pas parlé de plan, ni de réponse à la question du sujet. Ce n’est que lorsque je lirai les documents et que je déciderai d’extraire les informations utiles à mes axes que je pourrai voir le sens de la réponse à apporter puis le plan à adpoter.

Notez encore une fois que parmi ces documents :

  • Le document 1 avait été quelque peu évincé…il pourra permettre de poser le cadre de la note de synthèse en annonçant le rang de la France dans ce thème lors du préambule.
  • Les documents 9 et 12 sont des documents qui ne sont pas uniquement dédiés à notre pays, donc ils ne seront pas lus en totalité….Le résultat de cette analyse sommaire du dossier nous permet de créer un tableau de prise de note à 4 axes identifiés comme suit :

Axe 1/ la liberté d’expression constitue les principes de la démocratie,

Axe 2/ elle bénéficie d’un environnement favorable

Axe 3/ la liberté d’expression est limitée par toute une série de dispositions

Axe 4/ elle obéit aussi au « politiquement correct »

Un prochain article vous expliquera comment créer le tableau de prise de note, alors restez bien en ligne… !
Bon courage.

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10 février 2017 Madissertation Leave a comment
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Toujours ces transitions…

Pour compléter les différents articles dédiés aux transitions, voyons maintenant deux exemples de construction avec l’élève Arnaud et l’élève Béatrice.

Exemple A (élève Arnaud) : transition pour une dissertation sur « la société » composée de deux parties.
L’élève Arnaud a prévu 2 parties dans son plan :
  1. Une partie sur les traits dynamiques et amusants de notre société.
  2. Une partie dédiée à la critique de la société.
Pour sa transition, il va suivre 3 étapes :
1/ il rappelle ce qu’il a vu en I/
2/ il fait le lien entre I/ et II/ c’est-à-dire qu’il montre que l’aspect dynamique et amusant de notre société ne sert pas à rien : c’est là pour un but bien précis, critiquer la société !
3/ il annonce qu’il va maintenant passer à la critique de la société dans son devoir.
Après avoir sauté 1 ou 2 lignes, l’élève Arnaud écrit donc la transition suivante :
« La société, par ces traits spécifiques a bien montré qu’elle reste dynamique et amusante. Cet aspect plaisant sert en vérité non seulement à distraire le citoyen mais aussi à l’inviter à réfléchir sur cette société. Étudions donc désormais la critique sociale que notre environnement nous procure. »

 

Exemple B (élève Béatrice) : transitions pour une dissertation sur « la mode en France » composée de trois parties
Je vous avoue que ce sujet sur la mode n’est pas des plus simples pour moi, mais cela vous montrera que l’on peut faire face malgré le peu de connaissances…
L’élève Béatrice a établi le plan de dissertation suivant :
  1. Une partie qui critique la mode chez les français.
  2. Un regard amusé sur l’importance de la mode chez les français et ses conséquences à l’échelle de la société entière.
  3. Une vision de la mode du XVIIIe siècle, typique de la philosophie des Lumières.
Pour sa transition entre le I/ et le II/, l’élève Béatrice va suivre 3 étapes :
1/ elle rappelle ce qu’il a vu en I/
2/ elle fait le lien entre I/ et II/ c’est-à-dire qu’elle va expliquer que la critique la mode reste subjective et que tout ceci n’est qu’un prétexte dont le but du jeu est en fait de critiquer la société française.
3/ elle annonce qu’elle va maintenant passer au regard amusé que peut porter cette mode sur les français et ses conséquences à l’échelle de la société entière.
Après avoir sauté 1 ou 2 lignes, l’élève Béatrice écrit donc la transition suivante :
« Nous venons d’étudier en quoi la critique de la mode chez les français peut rester fortement un phénomène subjectif. Nous avons également montré que ce sujet peut dériver en excès. En vérité, cette dérive ne sert que de prétexte à une dénonciation humoristique de l’inconstance sociétale des français. Voyons donc désormais comment cette dérive met en place une critique sociale. »
L’élève Béatrice va ensuite développer toute sa deuxième partie (= son II/ du plan).
Pour sa transition entre le II/ et le III/, l’élève Béatrice va ensuite de nouveau suivre 3 étapes :
1/ elle rappelle ce qu’il a vu en II/
2/ elle fait le lien entre II/ et III/ c’est-à-dire qu’elle va dire que les critiques sur la société entière, vont permettre de s’interroger sur le système sociétal actuel en place en le comparant avec la société et la mode qui a vu ses origines au siècle des Lumières !
3/ elle annonce enfin qu’elle va maintenant montrer que cette mode est en faites toujours bien typique de l’époque des Lumières.
Après avoir sauté 1 ou 2 lignes après sa 2ème partie, l’élève Béatrice écrit donc la transition suivante :
« Ainsi, cette critique sociale sert à délivrer avec ironie un enseignement moral qui condamne l’inconstance des Français et leurs dérives. Comme nous l’avons montré, les excès de la mode ont de multiples conséquences sur la société entière. Pourtant, plus qu’une leçon morale, c’est bien une leçon philosophique et politique que le siècle des Lumières met en exergue et qui demeure typique de notre siècle. »
Vous savez désormais comment faire des transitions complètes et cohérentes…

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7 novembre 2016 Madissertation Leave a comment
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Exemple de préambule

Le mardi 25 octobre, dans un article dédié au préambule, je vous expliquais comment procéder. Nombres d’entre vous m’ont demandé des exemples concrets…

Voici donc ce qui est envisageable d’écrire sur le sujet suivant en terme d’accroche et de reformulation de la problématique (premières étapes de l’introduction) :
Sujet : « Y a-t-il des zones de non droit dans notre pays ? »
Les incidents qui ont opposé en octobre dernier des jeunes à des policiers dans le quartier du Val Fourré, à Mantes la Jolie, ont été comparés par les journaux à des ‘’attroupement quasi insurrectionnel’’ donnant lieu à une ‘’bouffée de violence urbaine’’. Du côté des hommes politiques, le ton est moins lyrique car il est question de ‘’guet-apens suivi d’échauffourées’’ mêlant cocktails Molotov et saccage d’un bâtiment administratif.
Ces incidents n’auraient sans doute pas rencontré le même écho s’il ne s’était pas produit un autre événement d’une plus grande gravité une semaine plus tôt. Des policiers pris pour cible par une centaine de jeunes gens aux abords de la cité de la Grande Borne dans l’Essonne a grièvement blessés deux d’entre eux.
Les représentants politiques sont alors unanimes pour promettre à chaque fois toute la sévérité possible à l’encontre des agresseurs, ajoutant souvent dans leurs discours qu’il n’y a ‘’pas de zone de non droit’’ en France. Cette expression a fini par s’imposer dans le discours politique, policier et médiatique. Servant à désigner des territoires, en banlieue, devenus difficilement accessibles aux forces de l’ordre, on ne sait plus très bien ce qu’elle signifie exactement. Devant ces incidents à répétitions, face aux incapacités d’empêcher ce phénomène, doit-on penser qu’il y a véritablement des sanctuaires dans notre pays où le droit ne s’appliquerait plus ? Et peut-on le résumer à ces seuls phénomènes de violences ?
Ici, dans les 2 premiers paragraphes, nous partons d’un fait d’actualité « quasi banale » que nous associons à des faits plus graves afin de bien montrer l’ampleur du problème. Puis nous introduisons dans une troisième partie de cette accroche, l’expression par le discours en signifiant que celle-ci est habituelle mais cependant mérite d’être mieux définie car ce phénomène ne peut peut-être pas se résumer qu’aux phénomènes de violences, ceci afin d’élargir nos champs de réponses possibles.
Le kit de survie présenté le mois dernier vous permet de vous parer à ce type d’exercice, travaillez ces points car il donne la première image de votre copie et la façon dont vous allez aborder le sujet qui n’est, bien entendu, pas unique. Pour nous, ici, notre développement passerait entre autres par bien définir les « zones de non droit », par dire ce que cet expression peut recouvrir pour ne pas la limiter à la violence, puis par expliquer les difficultés à faire face pour les institutions étatiques ou autres, tous ces ingrédients de recette que l‘on retrouve en préambule ! …

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31 octobre 2016 Madissertation Leave a comment
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Comment faire une conclusion en dissertation ?

Comment faire une conclusion en dissertation ?

En quelques lignes nous allons jeter les bases pour faire une bonne conclusion en dissertation.
Qu’est-ce qu’une « conclusion » pour une dissertation de culture générale ou d’histoire ?
La conclusion d’une dissertation correspond à la toute fin de votre devoir. Elle est importante car donne la touche finale à votre devoir et la dernière empreinte que vous laisserez au correcteur.
Visuellement, elle se distingue de la dernière partie développée, par exemple après un saut d’une ou deux lignes. Parfois dans certain concours vous pouvez mettre des signes distinctifs du type * (étoile).
Que contient-elle ?
La conclusion d’une dissertation peut commencer par « En conclusion, » ou « Pour conclure, » ou encore « Ainsi, ». Mais d’autres nombreux termes sont possibles tout comme aucun est également recevable car si votre développement ou votre agencement est bien structuré, on se doutera du contenu de votre dernier paragraphe. Mais un mot de « conclusion » permettra de voir que vous n’avez pas été pris par le temps…
Elle reprend les idées que vous avez développées dans votre dissertation, selon le plan que vous aviez annoncé et que vous avez effectivement respecté dans vos parties. En somme, elle fait le « bilan » de votre réflexion. Attention, là se situe un des points clés d’une conclusion réussie : ne reprenez que la synthèse et rien que la synthèse des idées de votre développement. Ne partez pas vers d’autres idées ou ne « fourrez » pas les idées du brouillon oubliées…
Faut-il faire une « ouverture » ?
La conclusion d’une dissertation n’est pas à traiter comme par exemple la conclusion d’un commentaire composé.
Pour un commentaire composé, vous êtes invité à faire une « ouverture » à la toute fin de votre conclusion, c’est-à-dire à mettre en lien le texte que vous venez d’étudier avec d’autres textes, d’autres notions que vous connaissez.
Etant donné que la dissertation ne porte pas sur un texte mais propose une longue réflexion structurée, il serait dommage de partir à la fin de votre devoir sur une autre réflexion, que vous ne pouvez pas mener. La seule « ouverture » possible est donc d’élargir très légèrement votre sujet vers un sujet connexe.
Cet élargissement dans « l’ouverture » est difficile à faire et ne doit pas tendre vers le remplissage farfelu ou la question saugrenue comme je le vois souvent.
Ainsi, selon votre niveau de composition, selon l’étendue du sujet, selon sa complexité ou son caractère technique, autant cette « ouverture dans la conclusion » est assez facilement réalisable dans un sujet vaste, autant elle semble très difficile à effectuer dans une dissertation dont le sujet est fermé.
Moralité : si beaucoup d’ouvrages de dissertation vous déconseillerons de chercher à faire une « ouverture » et vous inviterons à mieux « soigner » la 1ère partie de votre conclusion », je vous conseille personnellement de ne pas manquer cette étape pour plusieurs raisons :
  1. vous vous démarquerez de ceux qui n’en n’ont pas fait.
  2. rappelez-vous que celle-ci laisse la dernière impression à votre lecteur/correcteur.
  3. vous montrerez que vous faites l’effort d’un devoir structuré et cela n’est pas négligeable pour les points accordés à la forme.

 

Et si on ne se sent pas capable de faire une « ouverture » ?
Pour les élèves qui ne sont pas parfaitement à l’aise avec la méthode de la dissertation, la réalisation d’une « ouverture » en fin de conclusion est évidemment délicate.
Cherchez à élargir le champ de la réflexion, notamment en explorant d’autres supports que littéraires et en vous aventurant vers la modernité. Si la dissertation porte par exemple sur le roman, étendez la réflexion à d’autres genres comme le genre du théâtre ou même cinématographique. Si elle concerne l’argumentation indirecte, partez dans l’ouverture sur les caricatures de presse ou les sketchs des humoristes d’aujourd’hui. Si la réflexion porte sur la poésie, faites une allusion à la poésie numérique ou bien le slam. Etc.
Quels sont les pièges à éviter pour une conclusion de dissertation ?
Premier piège à éviter : la poursuite de la dissertation.
Attention ! Ne donnez plus de références. Ne poursuivez pas la réflexion. Celle-ci est terminée. Même si vous vous rendez compte que vous avez oublié une référence intéressante, tant pis.
Deuxième piège à éviter : le remplissage farfelu pour l’ouverture.
Rien de plus décevant qu’une copie qui s’achève sur une ouverture complètement bidon ! N’en faites pas, c’est mieux.

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24 octobre 2016 Madissertation Leave a comment
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Pour un bon préambule !

Comment faire un bon PREAMBULE ?

Le préambule, appelé aussi « phrase d’attaque » selon les manuels, joue un rôle primordial, c’est un moment clé car après qu’un correcteur survole votre copie, ce n’est qu’à l’introduction qu’il fait véritablement connaissance avec vous. Il faut donc éviter tout faux départ.
Si on parle parfois pour cette étape de phase « de séduction », pour autant, ne vous improvisez pas philosophe…Oubliez les phrases du type « De tout temps les hommes… », qui au-delà d’être inappropriées ne s’utilisent plus depuis au moins 20 ans. Les correcteurs voient également cette formule toutes les 3 copies…
De même, ne vous improvisez pas poète, donc évitez les grands discours sur l’amour et la solidarité, les papillons, les abeilles qui butinent, les fleurs multicolores et les oiseaux qui chantent.
Mettez les pieds dans le plat, entrez par la porte du sujet qui donc met votre préambule en rapport avec votre sujet. Trouvez une phrase qui cite les mots clés du sujet, le tout d’une manière brève et élégante.
Cependant il faut éviter de dire « le sujet qui nous concerne ici… », « Dans cette note, il va être question de… ». Privilégiez une phrase très générale mais incisive et pertinente, qui indique le thème central qui va être traité et qui révèle ainsi que vous avez bien saisi ce qui vous est demandé. Par exemple une définition que vous avez construite au vu du dossier.
Voici quelques exemples
«La fracture numérique désigne le fossé entre ceux qui utilisent les potentialités des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour les besoins personnels ou professionnels et ceux qui ne sont pas en état de les exploiter.».
Il est recommandé également d’appliquer la technique de « l’entonnoir » c’est-à-dire que votre introduction partira du général pour aboutir au particulier. En revanche, il faut éviter que ce départ du général soit un départ du bout du monde. Nous devons quand même percevoir le thème général. Ainsi, si votre dossier porte sur le traité constitutionnel de l’Union européenne, vous devez vous épargner de nous relater l’historique de la construction européenne. Cela serait considéré comme hors sujet et comme un excès de prétention car assimilé à un déballage de connaissances. Il serait par exemple judicieux de débuter par :
Depuis sa création, l’Union européenne n’a cessé de se construire et d’évoluer. Cet acheminement qui semble aujourd’hui se stabiliser grâce au projet de traité constitutionnel » (à propos d’un dossier élaboré… en mars 2005).
Une autre technique existe, elle use du procédé inverse. Il s’agit de partir du particulier pour aboutir au général. C’est en fait un procédé journalistique qui traduit une démarche inductive : le problème particulier (qui est dans le dossier) est révélateur du problème plus général (qui est le sujet). C’est un préambule plus percutante car il amène de façon plus élégante la problématique…

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23 octobre 2016 Madissertation Leave a comment

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