Vous entendrez parler de ce terme dans de plus en plus d’articles car cette notion est remise en cause par les bouleversements géopolitiques permanents de ces 10 dernières années.

Derrière cette notion se cache la volonté pour tous les pays de se mettre d’accord pour gouverner le monde de manière juste et réfléchie.
  1. Pourquoi est-ce nécessaire ?
La finitude du monde et l’interdépendance des économies requièrent une gouvernance mondiale car la persistance d’extrêmes inégalités et de la faim, la dégradation de la biodiversité, et la nécessité d’apporter une réponse concertée aux conflits locaux quelles qu’en soient les racines, demeure de plus en plus nécessaire. Mais cette mise en œuvre est complexe parce que ces pays ont des avis divergents, parce que chacun défend ses intérêts.

2. Difficultés d’application

Cependant, du fait de la mondialisation, les nations sont devenues de plus en plus interdépendantes. Et donc il est aujourd’hui dans l’intérêt de la plupart d’entre eux de nous mettre d’accord pour définir des réglementations à l’échelle supranationale. C’est le rôle de la gouvernance mondiale.
L’affaiblissement de l’état. Si les citoyens ne pensent plus que « l’État soit porteur d’une grande destinée » et n’acceptent plus « que sa raison et ses intérêts doivent l’emporter sur ceux des individus et des groupes sociaux qui le composent », la voie est-elle ouverte à l’éclatement des États, au renforcement des regroupements régionaux, à une gouvernance mondiale ?
3. Comment cette gouvernance fonctionne ?
Bien sûr il n’y a pas de gouvernement mondial, de ministres mondiaux, de président mondial, mais des réunions et des accords entre les principaux acteurs de la mondialisation ont lieu. Les grandes décisions peuvent être prises lors de rencontres entre dirigeants, par exemple lorsque Obama est accueilli par Xi Jinping dans la cité interdite en novembre 2014, par les États membres lors des réunions de l’ONU, du FMI, du G20 ou d’autres institutions supranationales, par les ministres de l’économie et les FTN lors du sommet de Davos…
4. Problématique actuelle
Le système actuel, construit dans les dernières années de la seconde est basé sur les États. S’il a su intégrer les nouveaux pays nés de la décolonisation, il intègre mal les acteurs de la gouvernance mondiale que sont devenues les entreprises et les organisations non gouvernementales. Il doit évoluer. Évoluer ne veut pas nécessairement dire supprimer des institutions et en créer de nouvelles ; c’est aussi adapter les mandats, associer de nouveaux partenaires, éviter que les problèmes d’aujourd’hui deviennent les catastrophes de demain.