Les mots de liaison, qu’ils soient articulations ou connecteurs logiques, jouent des rôles important dans la construction de votre développement ou votre façon d’argumenter.
Ils articulent vos idées en chaînons élémentaires et qui mettent en relief l’ordre logique dans lequel ils doivent se suivre. Ils permettent donc de comprendre le cheminement de votre pensée et d’organiser les arguments entre eux pour constituer un raisonnement.
  1. La relation ADDITION – ADJONCTION – GRADATION : Et – de plus – en outre – par ailleurs – surtout – d’abords – ensuite – enfin – d’une part – d’autre part – non seulement – mais encore – également. Ils permettent d’ajouter un argument ou un nouvel exemple similaire au précédent.
  2. La relation de PARALLELISME – COMPARAISON : De même – de la même manière- ainsi que – comme. Ils établissent un rapprochement entre deux faits.
  3. La relation de CONCESSION : Malgré + groupe nominal – en dépit de – sans doute – bien que + verbe – quoique – quand bien même. Ils permettent de constater des faits ou des arguments opposés à la thèse que l’on développe tout en maintenant son opinion.
  4. Relation d’OPPOSITION : Mais – au contraire – or – cependant – pourtant – en revanche – tandis que – alors que – néanmoins – toutefois. Ils permettent d’opposer deux faits ou deux arguments souvent pour mettre en valeur l’un des deux.
  5. Relation de CAUSALITE : Car – en effet – étant donné que – parce que – puisque – en raison de – sous prétexte que – dans la mesure où. Ils permettent d’exposer l’origine, de remonter à la cause d’un fait.
  6. La relation de CONSEQUENCE : Ainsi – donc – c’est pourquoi – par suite – de là – d’où – dès lors – de sorte que – si bien que – par conséquent. Ils permettent d’énoncer le résultat, l’aboutissement d’un fait ou d’une idée.
  7. La relation de CONCLUSION : Donc – ainsi – finalement – en résumé – en bref – en définitive – pour conclure – en conclusion. Ils permettent de conclure une argumentation.
  • La ponctuation : les deux points peuvent introduire une explication, une cause ou un exemple. Les parenthèses ou tirets sont là pour introduire des détails, des précisions. Les guillemets peuvent mettre des mots en valeur ou montrer que l’on emploi ce mot dans un contexte particulier (ironie, insistance, emploi connexe…). Le point d’interrogation peut être une interrogation oratoire qui amènera une explication…etc.
  • La juxtaposition simple de deux arguments peut former une suite logique où le second vient soutenir le premier voire s’opposer si le second contredit le sens du premier. A vous de voir pourquoi sont-ils juxtaposés, sans lien logique et quel est l’effet recherché. Vous trouverez parfois ce dernier cas dans le libellé de sujet, ce qui devrait vous orienté sur la problématique. Exemple : «Communautarisme, fondamentalisme. »
Enfin la composition du texte en paragraphes doit aider à voir que l’on passe d’un argument à un autre. Il faut toujours être attentif à la disposition d’un texte, à son plan, à l’ordre des idées, aux nombres de paragraphes et de leur contenu.