Voici une définition à ne pas négliger sur le thème de « la ville »…celle de la cité-état, lieu complexe mais aussi historique. Comment la définir ?
Voici ce que représente une cité-État selon le dictionnaire LAROUSSE : Une cité-État est un espace géographique contrôlé exclusivement par une ville, qui possède généralement la souveraineté. Donc, en résumé, une cité-État est une ville très puissante qui se gouverne par elle-même., qui est indépendante.
Selon WIKIPEDIA : Historiquement, cela inclut notamment des villes telles que Rome, Athènes et Carthage1 et les cités-États italiennes de la Renaissance. Seules quelques cités-États existent encore de nos jours. Il existe un consensus assez large pour qualifier Singapour, Monaco et le Vatican de cités-États.
Un certain nombre d’autres États partagent des caractéristiques communes et sont ainsi parfois qualifiés de cités-États modernes. Cela inclut Malte, Bahreïn et Saint-Marin, qui sont des Micro-États avec une haute densité de population. C’est également le cas du Qatar, de Brunei et du Koweït, qui disposent tous trois d’un centre urbain comprenant une partie importante de la population, mais qui disposent d’autres lieux habités clairement distincts en plus de la capitale.
Plusieurs villes non souveraines disposent d’un haut degré d’autonomie et sont parfois considérées comme des cités-États. Il est notamment souvent fait référence à Hong Kong et Macao, ainsi qu’à des membres des Émirats arabes unis, notamment Dubaï et Abou Dhabi.
Attesté à partir du XXe siècle seulement, le terme dérive de l’allemand Stadtstaat, lui-même la traduction du terme bystat proposé en 1840 par l’érudit danois Johan N. Madvig pour décrire le processus par lequel Rome unifie l’Italie au Ier siècle av. J.-C. Il est ensuite appliqué aux États sumériens, à la polis grecque et à la città italienne, avant d’être étendu à différentes réalités au cours de l’Histoire.
D’après le GLOSSAIRE INTERNATIONAL : Une cité-Etat ou ville-Etat est un véritable Etat mais qui correspond au territoire d’une ville de grande dimension. L’espace géographique est contrôlé par une ville qui possède l’ensemble des pouvoirs d’un Etat et est reconnue comme tel dans le monde. Elle possède ses propres organes de pouvoir, et est indépendante.
Exemple : Singapour, Hong Kong, Le Vatican, Monaco (principauté).
Pour l’encyclopédie UNIVERSALIS : La cité-État désigne une forme politique spécifique qui a eu cours, d’abord dans l’Antiquité classique, puis en Italie et en Europe du Nord à la fin du Moyen Âge. D’une période à l’autre, les différences l’emportent sur les ressemblances. La cité antique était inséparable de son arrière-pays campagnard et comptait les paysans propriétaires au nombre de ces citoyens, alors que la cité médiévale entretenait avec sa campagne des relations de domination. Pour Max Weber, la première était une cité de consommateurs, alors que la seconde était une cité de producteurs. La cité antique fut une réalité historiquement lourde et conceptuellement riche.
Plusieurs cités-États ont marqué l’histoire. Voici un exemple de la définition d’une cité-État en Mésopotamie : ici une cité-État est une ville qui est la capitale d’un royaume et possède son propre gouvernement ainsi que ses institutions. Elle est totalement autonome.
Le terme de cité-État est appliqué aux micro-États se partageant la Basse Mésopotamie à la période des dynasties archaïques (2900-2340 [archive] av. J.-C.), peut-être déjà en place à la période précédente, la période d’Uruk (4100-2900 [archive] av. J.-C.), au moins dans sa dernière partie. Ce sont de petits royaumes indépendants qui exploitent un territoire. Elles sont dirigées par un roi, tel que Ur-Nammu à Ur par exemple, sont délimitées par des remparts et ont leurs propres institutions politiques et religieuses. Les principales cités-États sont Ur, située sur l’Euphrate, Uruk, Lagash, Kish et Umma. Elles sont intégrées par Sargon, roi de Sumer et d’Akkad, dans le premier empire historique, autour de 2340 av. J.-C.