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Préparation aux épreuves de dissertation – Note de synthèse – Fiches histoire – Fiches culture générale – Thèmes IEP – Concours de la fonction publique

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Sujets possibles de dissertations questions contemporaines…

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Comme nous l’avions fait dans un premier article, nous nous lançons sur des préambules de sujets possibles pour l’épreuve de questions contemporaines, à la fois sur le thème de « la ville » mais également sur le thème « des radicalités »…

 

  1. La ville
Sujet 4. Le bidonville est-il au cœur de l’urbanisation planétaire?

Malgré l’ambitieux objectif de la Déclaration du Millénaire des Nations Unies, qui voulait « améliorer la situation d’au moins 100 millions d’habitants de bidonvilles d’ici 2020 », les bidonvilles ne cessent de croître. Caractérisés par des conditions de vie malsaines, des activités illégales, un étalement urbain anarchique, des encadrements impossibles… ils constituent un enjeu majeur pour la majorité des pays en voie de développement et pour l’urbanisation respective de ces Etats. Conséquence de la pauvreté rurale et de la croissance incontrôlée des populations, les bidonvilles sont aussi une mauvaise publicité pour l’appareil administratif et le développement économique d’un pays. Malgré la volonté des Etats et des organisations multinationales d’enrayer ce phénomène, il reste encore beaucoup à faire car les moyens restent encore insuffisants et car l’échelle du problème est avant tout autant nationale qu’internationale. Ce phénomène est-il vraiment au cœur de l’urbanisation planétaire sans que des solutions alternatives ne puissent le freiner ? Pourquoi l’action seule des Etats reste encore insuffisante ?

 

Sujet 5. Le vivre ensemble urbain français est-il une utopie ?

La ville est utopique par excellence, c’est-à-dire sans lieu, car elle procède d’abord du monde des idées. En tant que Cité idéale, elle a été le lieu de toutes les grandes utopies que ce soit la kallipolis de Platon, l’Utopia de Thomas More ou la communauté liée par les lois de la raison chez Kant. La ville désignerait ainsi une sorte de cosmos qui renvoie derrière ses murs à un univers ordonné, en opposition au chaos qui règne dans la nature. Mais est-ce véritablement une prise en compte de l’identité culturelle des citoyens, voire des communautés dans les politiques de la ville ? Droit de vote pour les immigrés au niveau local pour renforcer le lien social dans les quartiers sensibles ? Quelle utopie pour la ville cosmopolite de demain ? Ethnocentrisme des politiques de la ville ? La France est-elle un bon élève dans ces domaines, au regard des révoltes sociales qu’elle a connu en novembre 2005 ?

 

Sujet 6. L’échec de la politique de la ville est-elle avérée ?

Confrontées depuis quelques décennies à une série de mutations externes d’une part (ouverture des frontières, globalisation de l’économie, développement des techniques de communication, amplification des inégalités sociales, citoyenneté atone…), et à des mutations internes d’autre part (processus d’urbanisation sans précédent, ségrégation spatiale de plus en plus prononcée, accroissement important de l’automobilité…), les villes se retrouvent devant de nombreux défis à relever que les politiques ont tenté d’adapter face à ces enjeux. Pour autant des difficultés demeurent dans de nombreux domaines comme les mutations du système productif, la maîtrise de l’expansion urbaine, la reconquête de l’urbanité, la promotion de la citoyenneté, le développement de la cohésion sociale et l’accentuation nécessaire des exigences du développement durable…

Mais ces politiques dont, les enjeux s’attachent au devenir des villes et à leurs défis doivent-elles pour autant être qualifiées d’échec voire d’insuffisantes ? Nos décideurs publics sont-ils véritablement incapables de mieux maîtriser le développement de ces politiques au sein des villes, tant en terme d’organisation territoriale qu’en terme de gestion urbaine ?

Sujet 7. La ville verte

Le dérèglement climatique et les fontes des glaces ne sont que des exemples de ce que l’homme inflige à la notre planète. Or dans ce processus, les villes sont au cœur de cet engrenage qui semble nous mener à notre perte. Concentrant de forte population et des industries, les villes génèrent déchets, gaz à effet de serre et surconsommation énergétique. Une alternative à ce système est indispensable si l’humanité veut perdurer. La ville verte s’inscrit dans une logique de développement durable et de respect de l’urbanisme écologique. L’idée est de faire cohabiter les infrastructures de la ville et la nature et améliorer la qualité de vie des citoyens. Certaines villes, comme New-York, sont des précurseurs en la matière. La grosse pomme a su passer d’une situation dramatique dans les années 60 et 70, où certains quartiers étaient recouverts de déchets, à un espoir pour les générations futures. La « ville verte » serait-elle la solution afin de stopper cet engrenage ?

 

Sujet 8. Peut-on parler d’une culture de la ville ?

La « grande ville », telle que nous la connaissons aujourd’hui, à la fois centre politique, administratif, religieux et surtout économique, est une invention de la modernité. Cette dernière permettrait l’émergence de la « vie sociétaire », c’est à dire la vie fondée sur le contrat et le calcul effectué en fonction d’un but à atteindre, et non sur la chaleur, la profondeur des liens et la confiance. Aussi, la ville cosmopolite voit-elle la « volonté organique » basée sur une compréhension et des sentiments réciproques liés à l’habitude, à la coutume et à la mémoire disparaître au profit de la « volonté réfléchie » fondée sur l’individualisme, le commerce, l’industrie, les relations monétaires ou encore l’opinion publique. G. Simmel, vers les années 1900, considérera également l’urbanisation galopante comme un mouvement de fond qui prive les individus de liens affectifs pour finalement vivre selon des règles et des valeurs impersonnelles. La grande ville moderne est, dans ce sens, un creuset culturel d’où peuvent sortir de nouvelles manières de penser, de sentir et d’agir.

 

Sujet 9. Jacques De Lacretelle : « La ville a une figure, la campagne à une âme. ” Qu’en pensez-vous ?

Dans le sens commun, il est assez fréquent d’opposer la campagne à la ville à partir de la dichotomie nature-culture. Le territoire de la campagne serait un monde naturalisé, doté d’une infériorité morale, et le territoire urbain un monde culturalisé, théâtre de la supériorité technique et du raffinement. Dans cette confrontation mais complémentaire, la campagne apparaît comme l’espace de la tradition et de la stabilité, alors que la ville est perçue comme tournée vers l’avenir. Pour autant, pouvons-nous considérer aujourd’hui la société urbaine et la société rurale comme deux mondes nettement séparés l’un de l’autre. La transformation des échanges entre l’un et l’autre univers, leur intégration sociale, économique, croissante conduisent ils à une ré interrogation de l’opposition ville/campagne ?

2.   Les radicalités
Sujet 4. Être réactionnaire en France, est-ce être radical ?

En démocratie, le pouvoir appartient certes au peuple mais le choix de société est aussi l’affaire de ses représentants. Plusieurs voies sont possibles, dont le recours systématique à la masse populaire pour changer les choses ou le retour à un système passé qui a fait ses preuves. Si Hervé Biron pense que « le peuple agit toujours en réactionnaire et (que) c’est la colère qui le guide ; non la raison », on peut se demander si être radical signifie aussi être réactionnaire ? Le radicalisme et la réaction partagent le fait d’être politiquement transverses et de s’inscrire dans le seul registre émotionnel. Mais caractérisés par une même opposition active, ne présentent-ils pas cependant les mêmes finalités ou encore le même positionnement ? Si des dirigeants politiques de premier plan se révèlent simultanément radicalistes et réactionnaires, au même titre que les partis et les mouvements concernés par ces deux attitudes, n’y a –t-il pas tout de même une corrélation entre le fait d’être radicaliste et celui d’être réactionnaire ?

 

Sujet 5. Radicalités, liberté et sécurité ?

Quelques mois après les rassemblements historiques contre le terrorisme qui ont eu lieu en France après les attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan, de nombreux dirigeants politiques jugent que ces rassemblements avaient signifié que le temps était venu de donner un nouveau souffle à notre société et que le temps était venu de tout repenser… en particulier, sur le sempiternel débat entre la liberté ou la sécurité…

Si beaucoup reconnaissent le besoin de mesures de sécurité, sont-elles à prendre au risque de ne pas rester conformes dans nos valeurs communes, valeurs de démocratie et de liberté? Faut-il restreindre les libertés publiques en réponse aux atteintes à l’une d’entre elles, la sécurité ? et faudrait-il, demain, choisir entre la liberté et la sécurité ? Comment conjuguer liberté et sécurité, respect des droits et surveillance accrue que nous imposent des comportements radicaux de tous types ?

 

Sujet 6. Les radicalisations sont-elles explicables ?

En mars 2012, à Toulouse et Montauban, Mohammed Merah assassine 7 personnes dont 3 enfants juifs. Le 24 mai 2014, au Musée juif de Bruxelles, Mehdi Nemmouche assassine 4 personnes. Le 7 janvier 2015, à Paris, Chérif et Saïd Kouachi assassinent 12 personnes dans les locaux ou à proximité du Journal satirique Charlie Hebdo pour « venger le prophète », puis entre le 7 et le 9 janvier 2015, Amedy Coulibaly assassine 5 autres personnes dans une supérette cacher. Les quatre premiers jeunes hommes sont nés en France et tous ont connu dans leur enfance le deuil ou l’abandon et la prise en charge par des services sociaux. Le terrorisme fait suite à la délinquance et la radicalisation s’opère en prison.

Il se dégage de la juxtaposition de ces histoires et de ces portraits un sentiment de fatalité, une impression de trajectoires inéluctables. Il n’est bien sûr pas question d’excuser les crimes atroces perpétrés par ces terroristes mais est-il important d’en rechercher les causes afin de les expliquer ? Faut-il faire la différence entre l’excusable et l’explicable et pourquoi devient-on terroriste ?

 

Sujet 7. Affaiblissement de la pensée, émergence d’un radicalisme violent ?

Dès 1516, Thomas More écrivait dans son Utopie : Quel est l’homme qui désire plus vivement une révolution ? N’est-ce pas celui dont l’existence actuelle est misérable ? Quel est l’homme qui aura le plus d’audace à bouleverser l’Etat ? N’est-ce pas celui qui ne peut qu’y gagner, parce qu’il n’a rien à perdre ?

 

Sujet 8. Quels sont les dangers des radicalités politiques ?

Dans le contexte de crise économique, sociale, environnementale, morale et politique que nous connaissons et face aux menaces qui pèsent sur notre démocratie, nous n’avons sans doute pas d’autre choix que celui de la prise de conscience du danger des radicalités mais aussi celui de faire confiance à notre démocratie. Quels types dangers peuvent-elles procurer ces radicalités politiques et doit-on pour cela s’interroger collectivement sur les moyens de les contrer. Cela implique-t-il de réfléchir aux façons de prendre les décisions en y associant les forces vives de la société. Les aspects démocratiques de notre vie politique sont désormais en danger, car les courants xénophobes autoritaires européens, les courants populistes ou ceux portant une logique « identitaire » reposant sur des nations ethniques font ils courir aujourd’hui un risque direct à la démocratie ? La diversité de ces courants radicaux est-elle à noter avec la même dangerosité  et comment nos institutions peuvent elles y faire face ?

 

Sujet 9. Un esprit radical est-il différent d’un esprit de défense ?

L’esprit de défense et de sécurité n’est pas spontané. Il n’est pas non plus réservé aux militaires. Il repose sur la formation d’un esprit civique et citoyen qui doit être abordée dès l’école par une éducation à la citoyenneté. L’esprit radical est plus difficile à définir et prend des formes différentes à Pékin ou Paris, à New York ou à New Delhi, à Athènes ou Reykjavík, à Damas ou à Lisbonne. Pour analyser ces questions il semble crucial de caractériser qu’est-ce-que l’esprit de défense et de sécurité ? Puis en parallèle celui de radical…Comment se former à l’esprit de défense et de sécurité ?

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24 mai 2018 Madissertation

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